Catégorie : En diffusion

Heart monologues 

Heart monologues 

Une création de and avec Jasmina Bolfek-Radovani

et Delphine Salkin :  Co-direction artistique

Avec la musique et une performance en live de Atau Tanaka
Assistante : Emma Macpherson

Avec Bridget Knapper, Robert Šantek  : Lecteurs
et Daniel Loayza, Emma Macpherson (voix enregistrées)

Heart monologues » is a 30 min long multi-sensory recital based on Jasmina Bolfek-Radovani’s multilingual poem sequence « Heart monologues » containing thirteen poems in French, English and Croatian. The recital combined words of Jasmina’s poetry with recorded and live voices, sound, and musical track (“Heartbeat monitor”, Biorhythms, 2000) by the composer and performer of live computer music Atau Tanaka who performed one of his more recent pieces “Myogram” (Meta Gesture Music, 2017) live on stage using embodied musical interaction technologie.

Next dates : Pula (Croatia) – Galerija Makina 13 avril/april 2023

 

Heart Monologues fait partie du projet Unbound de Jasmina Bolfek Radovani 

La voix humaine / La parole seule

La voix humaine / La parole seule

Clara Inglese, actrice/chanteuse
Charly Delbecq, pianiste
et actrices/danseuses – distribution en cours
 
Mise en scène de Delphine Salkin
 
La Parole seule Avec l’Ensemble Hopper et Charly Delbecq au piano

Concert le 15 Novembre 2021 au Théâtre des Martyrs à Bruxelles
Dans le cadre du Festival Ars Musica
Production Ars Musica et Lettres en voix

Programme
Francis Poulenc – La Voix humaine de Jean Cocteau
Lukas Ligeti – livret La Parole seule de François Emmanuel

Avec
Clara Inglese (soprano)
Charly Delbecq (piano)
et l’Ensemble Hopper
Rudy Mathey (clarinette)
Roxane Leuridan (violon)
Ian-Elfinn Rosiu (violoncelle)
Rémi Lafosse (percussions)

Mise en scène
Delphine Salkin

La voix humaine s’est jouée en concert et est accessible dans cette version « concert » en diffusion. 
Mais nous préparons une future création théâtrale/opératique de cette version lyrique. 
La Voix humaine de Francis Poulenc, sur un texte de Jean Cocteau 
Une femme, seule, au bout du fil, face à la rupture et au silence de l’être aimé, tel est le sujet de La Voix humaine, œuvre magistrale signée Francis Poulenc et Jean Cocteau en 1959.
Une conversation, rythmée par des silences et des suspensions, qui passe de la tendresse à la passion, du calme au désespoir. Au fil des mots, le masque qu’elle s’est composé se fissure, reflétant inéluctablement le déclin de leur histoire.
 
Il s’agira d’une version théâtrale chantée de « La voix humaine » de Poulenc avec piano, et  le jeu dans l’espace, autant de la scène que de la voix et du corps. Un dispositif scénographie sera créé. D’autres femmes seules se promènent sur le plateau, toutes, un téléphone à la main…

Je suis Nijinski

Je suis Nijinski

de et avec Mathilde Laroque

« Je suis Nijinski » est un récit théâtral et chorégraphique, entre fiction et réalité, où la vie de femme et danseuse de Mathilde Laroque a croisé, le chemin de Vaslav Nijinski (1889-1950).  Il y est question d’amour et de folie, de chute et suspension, de sourires et de sauts, de sensualité et de guerres… Ce duo avec le spectre de Nijinski est une invitation à regarder le passé pour comprendre le présent et mieux anticiper le futur. Il convoque des souvenirs, des témoignages, des archives, des faits d’actualité, sur un ton qui laisse place à l’imaginaire et qui interpelle les spectateurs dans leur propre façon de regarder le monde.

Une production Made with heART en collaboration avec Nonumoï. Avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles – service pluridisciplinaire et le Centre neuropsychiatrie Saint-Martin.

Conception, écriture, danse et interprétation : Mathilde Laroque

Mise en scène : Delphine Salkin et Mathilde Laroque

Bande son et vidéo : Zoé Suliko Tabourdiot
Création lumière : Daniel Lévy
Régie générale : Valentine Bibot
Regard costume : Albane Roche Michoudet
Assistante : Zoé Budin
Voix off de Nijinski interprétée par Bogdan Zamfir 
Voix off du psychiatre Serge Mertens
Voix off de Lucien Legrand (1911-1991), professeur de danse à l’Opéra de Paris, extrait du disque « Une leçon de danse classique »
Avec des extraits des Cahiers de Nijinski et des images d’archives des ballets « L’Après-midi d’un faune » et « Le Spectre de la rose » (vidéo de Christian comte).
 
 
Recherche et étapes de travail accueillies au Quai 41, à l’espace Catastrophe, au BAMP, à la Librairie Nijinski, à l’institut Emile Jacques Dalcroze à Bruxelles, ainsi qu’au DELTA à Namur.
 

Actuellement, en 2022/23, nous proposons en tournée une version « performance » de 20 minutes du spectacle avec débat en lien au thème de la schizophrénie et de la danse dans ses effets sur les chaînes musculaires et le mental.

Toutes les infos :
http://www.madewithheartasbl.com/productions/

teaser performance : https://youtu.be/atFdvDac13I

DATES :

Performance à Bruxelles à La Librairie Nijinski le 31 octobre 2021 et au Centre Dalcroze le 11 février 2022

Création  (45 min) : Le 4 mai 2021 au Delta à Namur à 19h
18 avenue Fernand Golenvaux 5000 Namur
https://www.ledelta.be

Les 11 et 12 juin 2021 au Quai 41 à 18.30
http://quai41.be

Cet absent-là

Cet absent-là

de Camille Laurens 

Lecture publique mise en scène, adaptation et création sonore de Delphine Salkin

 Création musicale ponctuelle  Pascale Salkin avec un environnement sonore ponctuel extrait d’une pièce musicale de Lukas Ligeti. 

Merci aux apports d’enregistrements sonores à Martin Troadec et Zoé Suliko

avec Natacha Régnier

Lectures publiques depuis la saison 21/22 :

  • Le 28 novembre 2021 à 18h30 dans la salle de théâtre de La Tricoterie à Bruxelles
  • Le 17 mars 2022 à 17h au Théâtre Marni à Bruxelles
  • Le 10 février 2023 à 18h30 à la Bibliothèque d’Ixelles à Bruxelles

L’amour est toujours à première vue, car si on n’aimait pas, on n’aurait rien vu.

Ce projet est né d’une envie commune de travailler ensemble, Natacha Régnier et moi, et de nous retrouver autour de l’écriture de Camille Laurens. Nous nous sommes rencontrées avec Camille aussi, nous nous sommes concertées et ainsi est née cette véritable collaboration à trois.

Durant le premier confinement, plutôt que d’écrire un dossier de production, je me suis mise au travail sur le texte de Cet absent-là (disponible chez Folio) en créant des « capsules » sonores brèves sous le titre « L’amour suspendu ». Tirées du texte, elles ont été réalisées à partir d’avril 2020 et diffusées comme une sorte de journal poétique du confinement sur le site Soundcloud : https://soundcloud.com/delphine-salkin/sets/lamour-suspendu-confinement/s-IjYl2EkwfaF
(voir plus d’infos sur cette page) 

Cela m’a permis d’entamer la collaboration avec Camille et Natacha et d’explorer une certaine façon de mettre en sons et en jeu son texte. Chemin faisant, j’ai toujours eu présent à l’esprit un objectif proprement théâtral : faire entendre ce texte magnifique à un public. Le laisser émerger et résonner en l’entourant de divers éléments. Rendre les absents présents par un environnement sonore et visuel apparaissant par bouffées, par bribes.

Pour Camille, l’écriture de son texte s’est ouverte sur une référence à L’Éducation sentimentale de Flaubert, pour dire l’apparition de l’amour. Toute apparition implique aussi une disparition, un effacement.

Delphine Salkin

Cet absent-là est le récit, la rêverie ou la confidence d’une femme hantée par la disparition.
Celle d’un enfant dramatiquement perdu, d’un être aimé qui échappe.
Celle de l’amour.

Une femme nous raconte les absents de sa vie et nous renvoie à l’absence qui habite l’existence de chacun d’entre nous.
Au fil de mots qui s’appuient sur des « figures » – des images photographiques dont les contours semblent eux aussi disparaître – nous entrons dans le labyrinthe d’une pensée inattendue, élégante et profonde qui nous retrace la silhouette floue, parfois précise, d’une vie passée, mais aussi les traits d’un amour à venir, à vivre.

Ce texte met en suspend des moments de vie, comme un arrêt sur image et qu’il s’agit toujours de questionner l’amour. L’amour naissant, l’amour possible, l’amour à l’arrêt, l’amour disparu.

Les lectures publiques sont disponibles en achat dans des théâtres ou bibliothèques. 

Chaque texte est en effet découpé comme si nous avions des clichés qui deviennent visibles sous nos yeux dans un bain de révélateur avant de se dissoudre à nouveau dans le noir. Comme autant de remémorations, d’apparitions qui surgissent puis s’estompent dans l’oubli. La lecture se construit selon ce rythme, pour nous emmener dans le monde d’une pensée sensible qui  s’élabore et d’un amour qui se découvre.

Un amour qui disparaît, lui aussi.

Delphine Salkin