Catégorie : Créations radiophoniques

No return

No return

Création  : Delphine Salkin, Olivier Cruveiller et Martin Troadec. 

 

Courant 2021, la radio JetFm a lancé un appel à réalisation sonore à faire en 24h.

Le sujet a été reçu à 14h « faire machine arrière » et la fiction devait être rendue le lendemain à 14h, le montage et le mixage finalisés.

 

Delphine Salkin a convié l’acteur Olivier Cruveiller et l’ingénieur du son Martin Troadec pour écrire et réaliser cette très courte fiction.

Réalisation, montage : Delphine Salkin et Martin Troadec / Mixage Martin Troadec/ Ecriture et jeu : Olivier Cruveiller et Delphine Salkin.

 

Même pas peur

Même pas peur

Création  : Delphine Salkin

Production : Le Bruit des pixels

texte

En 2021, Le Bruit des pixels a passé commande à Delphine Salkin : réaliser un court documentaire en s’inspirant d’une photo. Le principe du Bruit des pixels  ? Choisir une photo et enregistrer/réaliser une fiction sur un support sonore. Cette fois, avec Delphine, ils ont voulu tenter une réalisation documentaire.

Le choix s’est porté en commun  sur la photo présentée ici et les membres du Bruit des pixels, avec Delphine, se sont ainsi mis d’accord sur le sujet. Ils sont partis dans un village quasiment abandonné aux abords de Paris…

Interphone

Interphone

Une idée et création de Delphine Salkin

À Gennevilliers – grande banlieue parisienne : Avec la collaboration de Sofiane Hamida pour le travail photographique. 
Interphone#gennevilliers

À Bruxelles, Saint-Gilles avec la collaboration de Zoé Suliko à la réalisation et collecte photographique et vidéo.
Interphone#bruxelles

Ce projet sera aussi une
création – scène 

Création sonore qui vise à se développer dans de grandes villes européennes.

Pour commencer, deux villes que Delphine Salkin connaît bien:  Gennevilliers (grande banlieue parisienne) et Bruxelles. 

Un « interphone » évoque bien sûr la sonnette d’un immeuble et l’éloignement de la personne à un autre étage et qui a besoin de recourir à cet interphone pour savoir qui veut entrer en contact avec elle ou entrer chez elle. 

C’est d’abord une voix qu’on entend sans être physiquement proche mais presque là. Mais physiquement, on s’est déplacé, ce n’est pas comme le téléphone. On est là, presque proche et visible de la personne chez qui on sonne et inversement. 

Interphone va questionner l’espace à soi, chez soi dans lequel une sonnerie retentit et quelqu’un est là de l’autre côté pour une rencontre possible.  Depuis la solitude d’une personne chez elle, l’extérieur appelle et une rencontre est possible. 

Interphone, c’est aller vers l’autre. Et raconter d’où l’on vient,  là où on vit et là où on rêverait d’être. Un espace à soi qui serait privilégié.

Des ateliers de théâtre sont proposés aux habitants de plusieurs quartiers avec une restitution sonore qui sera écoutée avec des portraits photographiques : nous allons constituer des traces de la ville, des espaces de mémoire de ces années 2023 et 2024,  alors qu’ont lieu les travaux du Grand Paris, de la future ligne 15 et des futurs JO, racontés par les habitants eux-mêmes et en lien à des séances d’ateliers théâtraux. Ce travail d’ateliers va également se développer à Bruxelles dans le quartier de Saint-Gilles…

Nous allons questionner ce qu’est « chez soi », l’endroit où l’on se sent à sa place et en sécurité. Et quel serait notre rêve instantané, là, si on pouvait y être ?  La création sonore permettra  de rendre réel des voyages rêvés.

Différents lieux culturels sont partenaires et seront bientôt officialisés ici sur le site.

Interphone#gennevilliers

Interphone#bruxelles

Interphone Création scène

In the woods

In the woods

Création  : Delphine Salkin

Sélection Nouvelles fictions sonores au Prix Phonurgia 2021

Production Le Grain des choses/la RTBF

« Ce que je vis et ce dont je rêve ».

Cette phrase figurait dans l’« appel à sons » lancé par le Grain des Choses.
Elle a frappé Delphine Salkin. Elle a composé une rêverie, qui se mêle au réel archivé du présent de cet automne 2020. 
À moins que ce ne soit l’inverse.
Le réel serait alors le rêve dans lequel elle se promène, et qui rejoindrait par le biais du rêve d’autres réalités espérées. 

 Une exploration de la porosité entre deux mondes : le réel exalté par la crise sanitaire que nous vivons et l’irréel propre à l’imagination et au rêve. 

Mais qu’est-ce qui est vécu ?

http://phonurgia.fr/2021/09/09/26e-phonurgia-nova-awards-selection/

Écriture, enregistrements et réalisation : Delphine Salkin
Mixage : Martin Troadec
Environnements sonores ponctuels : Pascale Salkin

Avec Isabelle Dumont, Pierre Sartenaer Delphine Salkin et Daniel Loayza,
Et
Antoine Pelé et Marie Thiallier, élèves du Cours Florent à Paris
Clara Inglese et Charly Delbecq en répétition de La voix humaine
Le collectif belge de théâtre TgStan lors de la dernière représentation bruxelloise de Poquelin

 Merci à Flora Loayza pour ses conseils artistiques.

Enregistrements effectués entre Paris et Bruxelles de septembre à novembre 2020 (à l’enregistreur Zoom, en réel et avec les acteurs en visio).

Les musiques entendues :

  • En relisant ta lettre de Serge Gainsbourg
  • La fugue No. 6 en mi mineur de Wilhelm Bach par Anthony Spiri (- 8 fugues sans pédales, F.31)
  • Dans le noir de Juniore
  • Ocean of sounds de John Cage
  • Psyche de Massive Attack
  • Extraits des films d’Ernst Lubitsch : Ange et Cluny Brown

Intérieur Voix

Intérieur Voix

Création  : Delphine Salkin

Création documentaire pour France Culture – 2011

En 2001, alors qu’elle interprète à Montréal le rôle d’Athéna dans l’*Orestie * d’Eschyle, Delphine Salkin sent soudain sa voix se briser sur le mot *loi. * Elle ne sait pas encore qu’elle entre dans une série d’épreuves qui la conduiront, sept ans et deux opérations plus tard, à vouloir témoigner d’une expérience difficile et douloureuse entre toutes : celle de la perte de la voix.

Face à sa propre fêlure, Delphine Salkin ne s’est pas seulement battue pour retrouver sa voix. Tout en accumulant du matériel d’archives – témoignages enregistrés, comptes-rendus d’examens phoniatriques ou d’interventions chirurgicales, extraits d’un journal de bord, notes de lecture – elle a songé d’emblée à en dégager les éléments d’un projet artistique. Cette chronique d’une renaissance identitaire est aussi une ode lyrique et murmurée à la beauté fragile de la voix, de toutes les voix dans tous leurs états, criant, chantant ou caressant, chacune absolument singulière, chacune douée d’un phrasé, d’une vibration, d’un grain qui les rendent uniques.

Chute, portrait de mon frère en profil perdu

Chute, portrait de mon frère en profil perdu

Création  : Delphine Salkin

Création documentaire pour France Culture (58 minutes)

Suite à la tentative de suicide de son frère schizophrène en 2015, Delphine Salkin réunit des amis et des proches, retrouve ses écrits et tente de cerner ses derniers moments avant sa chute.

Une Expérience (France Culture) signée Delphine Salkin, réalisée par Marie-Laure Ciboulet en mars 2020.
Le 30 mai 2015, vers 6 heures du matin, dans un quartier de Bruxelles, mon frère, 54 ans, s’est laissé tomber de la fenêtre de son appartement du premier étage la tête la première. Il était schizophrène. Raconter une histoire personnelle. Celle de son coma qui a duré une semaine, avec des moments où son réveil semblait possible, où tout son corps s’agitait alors même que les dégâts cérébraux s’annonçaient irrémédiables. Faire entendre des notes, des listes, des textes retrouvés dans son appartement, des propos collectés auprès de quelques proches. Parmi eux, son grand ami, Grégoire, interné à 19 ans et qui a vécu dans les mêmes hôpitaux et centres de jour que mon frère. 

Une sieste en ville

Une sieste en ville

Création  : Delphine Salkin

Poèmes extraits de Cheville ouvrière de Guillaume Deloire entrecoupés d’autres poèmes :

  • Les fenêtres de Baudelaire
  • Il pleure dans mon coeur de Verlaine
  • Autumn de T.E. Hulmes
  • La perte de Mia Kodak
  • The walk de Thomas Hardy – selection de Oliver Tearle
  • Trois Haïkus de Mia Kodak
  • Le crépuscule du soir de Baudelaire
  • Sensation de Rimbaud

Une proposition de Delphine Salkin
Réalisation Martin Troadec et Delphine Salkin

Avec les voix de Guillaume Deloire, Debra Reynolds, Pascale Salkin, Delphine Salkin et Olivier Ythier.
Et les voix de Robin Williams (Le cercle des poètes disparus) et Cocteau (1960), Pierre Seghers (1969) – archives Ina.

Musique à l’accordéon de Friedrich Bassarak
Musiques Rolling waves et Children de Pascale Salkin.
Musiques et ambiances musicales de Pascale Salkin.