In the woods

In the woods

Création  : Delphine Salkin

Sélection Nouvelles fictions sonores au Prix Phonurgia 2021

Production Le Grain des choses/la RTBF

« Ce que je vis et ce dont je rêve ».

Cette phrase figurait dans l’« appel à sons » lancé par le Grain des Choses.
Elle a frappé Delphine Salkin. Elle a composé une rêverie, qui se mêle au réel archivé du présent de cet automne 2020. 
À moins que ce ne soit l’inverse.
Le réel serait alors le rêve dans lequel elle se promène, et qui rejoindrait par le biais du rêve d’autres réalités espérées. 

 Une exploration de la porosité entre deux mondes : le réel exalté par la crise sanitaire que nous vivons et l’irréel propre à l’imagination et au rêve. 

Mais qu’est-ce qui est vécu ?

http://phonurgia.fr/2021/09/09/26e-phonurgia-nova-awards-selection/

Écriture, enregistrements et réalisation : Delphine Salkin
Mixage : Martin Troadec
Environnements sonores ponctuels : Pascale Salkin

Avec Isabelle Dumont, Pierre Sartenaer Delphine Salkin et Daniel Loayza,
Et
Antoine Pelé et Marie Thiallier, élèves du Cours Florent à Paris
Clara Inglese et Charly Delbecq en répétition de La voix humaine
Le collectif belge de théâtre TgStan lors de la dernière représentation bruxelloise de Poquelin

 Merci à Flora Loayza pour ses conseils artistiques.

Enregistrements effectués entre Paris et Bruxelles de septembre à novembre 2020 (à l’enregistreur Zoom, en réel et avec les acteurs en visio).

Les musiques entendues :

  • En relisant ta lettre de Serge Gainsbourg
  • La fugue No. 6 en mi mineur de Wilhelm Bach par Anthony Spiri (- 8 fugues sans pédales, F.31)
  • Dans le noir de Juniore
  • Ocean of sounds de John Cage
  • Psyche de Massive Attack
  • Extraits des films d’Ernst Lubitsch : Ange et Cluny Brown

Zapping

Zapping est un film réalisé par l’équipe Nonumoï avec la Troupe de Gennevilliers. Ce film est l’aboutissement du travail qui a mobilisé les adultes des ateliers de théâtre en 2020-2021. Cette année a en effet été marquée par des mesures sanitaires qui ont compliqué la production théâtrale et la mise en place de représentations scéniques. Il a donc été décidé par les responsables des cours de théâtre de familiariser la Troupe au format cinématographique. Le film propose une petite anthologie (ou un « zapping ») de scènes cultes du cinéma, qu’il s’agisse d’un extrait de la série Dallas ou d’un passage de The Shining. Pascale et Delphine Salkin sont à l’origine du projet.

Avec le soutien de la Maison du Développement Culturel (MDC) de Gennevilliers et du Cinéma Jean Vigo (Gennevilliers), où une projection a eu lieu le 9 juillet 2021 à 20h30. 

La voix humaine / La parole seule

La voix humaine / La parole seule

Clara Inglese, actrice/chanteuse
Charly Delbecq, pianiste
et actrices/danseuses – distribution en cours
 
Mise en scène de Delphine Salkin
 
La Parole seule Avec l’Ensemble Hopper et Charly Delbecq au piano

Concert le 15 Novembre 2021 au Théâtre des Martyrs à Bruxelles
Dans le cadre du Festival Ars Musica
Production Ars Musica et Lettres en voix

Programme
Francis Poulenc – La Voix humaine de Jean Cocteau
Lukas Ligeti – livret La Parole seule de François Emmanuel

Avec
Clara Inglese (soprano)
Charly Delbecq (piano)
et l’Ensemble Hopper
Rudy Mathey (clarinette)
Roxane Leuridan (violon)
Ian-Elfinn Rosiu (violoncelle)
Rémi Lafosse (percussions)

Mise en scène
Delphine Salkin

La voix humaine s’est jouée en concert et est accessible dans cette version « concert » en diffusion. 
Mais nous préparons une future création théâtrale/opératique de cette version lyrique. 
La Voix humaine de Francis Poulenc, sur un texte de Jean Cocteau 
Une femme, seule, au bout du fil, face à la rupture et au silence de l’être aimé, tel est le sujet de La Voix humaine, œuvre magistrale signée Francis Poulenc et Jean Cocteau en 1959.
Une conversation, rythmée par des silences et des suspensions, qui passe de la tendresse à la passion, du calme au désespoir. Au fil des mots, le masque qu’elle s’est composé se fissure, reflétant inéluctablement le déclin de leur histoire.
 
Il s’agira d’une version théâtrale chantée de « La voix humaine » de Poulenc avec piano, et  le jeu dans l’espace, autant de la scène que de la voix et du corps. Un dispositif scénographie sera créé. D’autres femmes seules se promènent sur le plateau, toutes, un téléphone à la main…

Je suis Nijinski

Je suis Nijinski

de et avec Mathilde Laroque

« Je suis Nijinski » est un récit théâtral et chorégraphique, entre fiction et réalité, où la vie de femme et danseuse de Mathilde Laroque a croisé, le chemin de Vaslav Nijinski (1889-1950).  Il y est question d’amour et de folie, de chute et suspension, de sourires et de sauts, de sensualité et de guerres… Ce duo avec le spectre de Nijinski est une invitation à regarder le passé pour comprendre le présent et mieux anticiper le futur. Il convoque des souvenirs, des témoignages, des archives, des faits d’actualité, sur un ton qui laisse place à l’imaginaire et qui interpelle les spectateurs dans leur propre façon de regarder le monde.

Une production Made with heART en collaboration avec Nonumoï. Avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles – service pluridisciplinaire et le Centre neuropsychiatrie Saint-Martin.

Conception, écriture, danse et interprétation : Mathilde Laroque

Mise en scène : Delphine Salkin et Mathilde Laroque

Bande son et vidéo : Zoé Suliko Tabourdiot
Création lumière : Daniel Lévy
Régie générale : Valentine Bibot
Regard costume : Albane Roche Michoudet
Assistante : Zoé Budin
Voix off de Nijinski interprétée par Bogdan Zamfir 
Voix off du psychiatre Serge Mertens
Voix off de Lucien Legrand (1911-1991), professeur de danse à l’Opéra de Paris, extrait du disque « Une leçon de danse classique »
Avec des extraits des Cahiers de Nijinski et des images d’archives des ballets « L’Après-midi d’un faune » et « Le Spectre de la rose » (vidéo de Christian comte).
 
 
Recherche et étapes de travail accueillies au Quai 41, à l’espace Catastrophe, au BAMP, à la Librairie Nijinski, à l’institut Emile Jacques Dalcroze à Bruxelles, ainsi qu’au DELTA à Namur.
 

Actuellement, en 2022/23, nous proposons en tournée une version « performance » de 20 minutes du spectacle avec débat en lien au thème de la schizophrénie et de la danse dans ses effets sur les chaînes musculaires et le mental.

Toutes les infos :
http://www.madewithheartasbl.com/productions/

teaser performance : https://youtu.be/atFdvDac13I

DATES :

Performance à Bruxelles à La Librairie Nijinski le 31 octobre 2021 et au Centre Dalcroze le 11 février 2022

Création  (45 min) : Le 4 mai 2021 au Delta à Namur à 19h
18 avenue Fernand Golenvaux 5000 Namur
https://www.ledelta.be

Les 11 et 12 juin 2021 au Quai 41 à 18.30
http://quai41.be

Splendeur

Splendeur

de Abi Morgan, traduction Daniel Loayza

Création le 21 janvier 2020 au Théâtre de Sénart et à partir du 28 janvier au Théâtre 71 Malakoff

mise en scène de Delphine Salkin,
avec Christiane Cohendy, Roxanne Roux, Laurence Roy et Anne Sée

PRÉSENTATION

Dans un palais résidentiel d’un pays d’Europe de l’est, quatre femmes attendent le retour du dictateur chez lui. Elles parlent de Toy Story, de sacs Prada, de vodka-piment, du tableau qu’a peint le mari de l’une d’entre elles, un dictateur… Elles n’en pensent pas moins. Dehors la neige tombe, la guerre civile se rapproche.

Et le dictateur n’arrive toujours pas…

SPLENDEUR, OU LE MYSTÈRE DES VOIX MULTIPLES 

L’occasion qui les rassemble : la photographie d’un portrait officiel. Elles attendent. Elles se parlent. S’observent, s’épient, se mentent.

Et se souviennent… 

Mêlant les temps et les points de vue, ce quadruple portrait dramatique a la subtilité musicale d’un quatuor avec thème et variations. Il est signé Abi Morgan, l’une des scénaristes et dramaturges les plus en vue du monde anglo-saxon. 

Teaser vidéohttps://youtu.be/vmk_lNr5wrU

Texte Abi Morgan
Traduction, dramaturgie Daniel Loayza
Mise en scène Delphine Salkin
Assistée de Kelly Gowry
Son et compositions musicales Pascale Salkin
Lumières Daniel Lévy
Images et vidéo François Gestin
Costumes, scénographie Clémence Kazémi
Travail corporel Marion Lévy
Maquillage Sylvie Cailler
Assistante costumes Amélie Hagnerel
Construction décor Florent Fouquet, Philippe Evrard (Atelier Théâtre-Sénart)
Peinture Pelléas et Mélisande David Géry
Régie générale et plateau Jean Grison
Régie lumières Aurore Beck
Régie son Vincent Bonnet

A noter :

La tournée du spectacle a dû être interrompue en raison du covid et n’a pas pu bénéficier d’une reprise en raison de la crise sanitaire (et culturelle) et alors que le spectacle n’a pu être suffisamment vu par les professionnels.

Production déléguée Théâtre-Sénart, Scène nationale 

Coproduction Compagnie NoNuMoï / Théâtre-Sénart, Scène nationale / MC2 Grenoble / Théâtre de L’Archipel, Scène nationale de Perpignan / MA scène nationale – Pays de Montbéliard / MCB° – Maison de la Culture de Bourges, Scène nationale / Le Manège – Scène nationale Maubeuge / Théâtre 71, Scène nationale de Malkoff. Avec la participation artistique du Jeune théâtre national

Logo Jeune théâtre national

Avec l’aimable concours du Parc Instrumental de l’Orchestre national d’Ile de-France

Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques

Artcena
Abi Morgan est représentée en Europe Francophone par Marie Cécile Renauld, MCR Agence Littéraire. Remerciements au Théâtre de l’Odéon pour le prêt d’accessoires et de costumes.

extraits de presse : 

« Vertigineuse, fascinante, brillante, cette création française de la pièce Splendeur, à la Scène nationale de Sénart !

Et puis bien entendu, ce texte nécessite d’avoir sous la main quatre exceptionnelles comédiennes.
Je pèse cet épithète « exceptionnel ».

Il est des pièces auxquelles un critique est fier d’avoir assisté, et d’être l’un des premiers à avoir écrit un papier à son sujet.
C’est mon cas, avec Splendeur ! « 

SPLENDEUR, OU LE MYSTÈRE DES VOIX MULTIPLES

Splendeur est une matière à jeu assez extraordinaire. Chaque comédienne doit puiser dans l’ensemble de sa palette. Tantôt ces femmes se disent la vérité, tantôt elles se mentent (peu à peu, la vérité prend le dessus). Tantôt elles se situent dans l’instant présent (celui de l’occasion à saisir, ou du simple réflexe de survie), tantôt elles envisagent le sens de toute leur existence, voire leur position dans l’Histoire. Certains moments sont incarnés au premier degré. D’autres sont des commentaires en aparté sur ce que le personnage ressent, ou sur ce qu’il observe chez les autres. D’autres encore sont des récits, tantôt rétrospectifs (nous découvrons alors les racines cachées qui nourrissent le moment actuel), soit même prospectifs (nous entrevoyons alors sur quoi débouchera plus tard cette actualité, cette dernière après-midi à laquelle nous assistons, et qui s’avère être décisive).

Tous ces modes de jeu, intérieur ou extérieur, direct ou distancié, adressé ou non au public, concret ou stylisé, interfèrent ensemble au présent. Les récits, par exemple, ne se font pas au passé. C’est bien à une sorte d’étrange « sur-présent », à l’invention d’un super-temps théâtral que nous assistons. Un temps à la fois mental et objectif, intime et public. A la mise en commun (entre elles et avec nous) des souvenirs, des impressions, des réflexions de ces quatre femmes qui s’observent, se jaugent, se devinent et finissent par se comprendre et révéler leur vérité.

Touche par touche, nuance par nuance, l’image se fait plus précise. Chacune d’elles se fait mieux connaître. C’est comme l’apparition d’une photo, d’abord floue plus de plus en plus détaillée, dans un bain de révélateur. Ou comme la contemplation d’un tableau, où l’on ne distingue d’abord qu’un fouillis de lignes quasi abstraites, avant de voir s’organiser les plans et les figures, et d’interpréter enfin l’intention profonde de l’artiste.

Ou encore, comme la reconstitution d’un précieux vase brisé à partir de ses fragments. Ces fragments sont tranchants, brillants, à manipuler avec précaution. Ensemble, ils gardent le souvenir de leur forme première, qui ne sera jamais reconstituée. Mais tous ces éclats de cristal, à force d’être examinés encore et encore, deviennent ici comme les pièces d’un kaléidoscope mouvant où le fantôme du vase semble réinventé, un peu plus vivant à chaque combinaison.

Cette photo, ce tableau, ce vase se trouvent dans Splendeur. L’une des femmes, Kathryn, une journaliste, est venue prendre cette photo chez Micheleine. Une autre, Geneviève, est la veuve d’un artiste qui a peint ce tableau pour Micheleine. Quant à Gilma, la quatrième, elle a tenu, tient et tiendra entre ses mains ce fameux vase, ramené de Venise par Micheleine…

Une photo chez Micheleine. Un tableau pour Micheleine. Un vase de Micheleine. Tout paraît tourner autour d’elle. C’est vrai. Mais Splendeur fait de chaque rôle un centre en soi. Quel cadeau pour les interprètes. Delphine Salkin a su réunir, pour ce quatuor, une distribution exceptionnelle. La joie de voir jouer Christiane Cohendy, Roxane Roux, Laurence Roy et Anne Sée.

Daniel Loayza

Abi Morgan

Copyright Sarah Lee -To be used or reproduced only with express permission from photographer/ copyright holer [tel: 07930392407] Abi Morgan, playwright, writer. my media For Portrait of the Artist

Création au Théâtre Sénart (janvier 2020)

Let’s party

Let’s party

23, 24 et 25 mai 2019 au Théâtre de la MDC à Gennevilliers
 
Mise en scène de Pascale et Delphine Salkin
Montage et régie lumières de Yannick Herbert
Création sonore et régie de Pascale et Delphine Salkin
Scénographie et costumes de Martial Joly

Cet absent-là

Cet absent-là

de Camille Laurens 

Lecture publique mise en scène, adaptation et création sonore de Delphine Salkin

 Création musicale ponctuelle  Pascale Salkin avec un environnement sonore ponctuel extrait d’une pièce musicale de Lukas Ligeti. 

Merci aux apports d’enregistrements sonores à Martin Troadec et Zoé Suliko

avec Natacha Régnier

Lectures publiques depuis la saison 21/22 :

  • Le 28 novembre 2021 à 18h30 dans la salle de théâtre de La Tricoterie à Bruxelles
  • Le 17 mars 2022 à 17h au Théâtre Marni à Bruxelles
  • Le 10 février 2023 à 18h30 à la Bibliothèque d’Ixelles à Bruxelles

L’amour est toujours à première vue, car si on n’aimait pas, on n’aurait rien vu.

Ce projet est né d’une envie commune de travailler ensemble, Natacha Régnier et moi, et de nous retrouver autour de l’écriture de Camille Laurens. Nous nous sommes rencontrées avec Camille aussi, nous nous sommes concertées et ainsi est née cette véritable collaboration à trois.

Durant le premier confinement, plutôt que d’écrire un dossier de production, je me suis mise au travail sur le texte de Cet absent-là (disponible chez Folio) en créant des « capsules » sonores brèves sous le titre « L’amour suspendu ». Tirées du texte, elles ont été réalisées à partir d’avril 2020 et diffusées comme une sorte de journal poétique du confinement sur le site Soundcloud : https://soundcloud.com/delphine-salkin/sets/lamour-suspendu-confinement/s-IjYl2EkwfaF
(voir plus d’infos sur cette page) 

Cela m’a permis d’entamer la collaboration avec Camille et Natacha et d’explorer une certaine façon de mettre en sons et en jeu son texte. Chemin faisant, j’ai toujours eu présent à l’esprit un objectif proprement théâtral : faire entendre ce texte magnifique à un public. Le laisser émerger et résonner en l’entourant de divers éléments. Rendre les absents présents par un environnement sonore et visuel apparaissant par bouffées, par bribes.

Pour Camille, l’écriture de son texte s’est ouverte sur une référence à L’Éducation sentimentale de Flaubert, pour dire l’apparition de l’amour. Toute apparition implique aussi une disparition, un effacement.

Delphine Salkin

Cet absent-là est le récit, la rêverie ou la confidence d’une femme hantée par la disparition.
Celle d’un enfant dramatiquement perdu, d’un être aimé qui échappe.
Celle de l’amour.

Une femme nous raconte les absents de sa vie et nous renvoie à l’absence qui habite l’existence de chacun d’entre nous.
Au fil de mots qui s’appuient sur des « figures » – des images photographiques dont les contours semblent eux aussi disparaître – nous entrons dans le labyrinthe d’une pensée inattendue, élégante et profonde qui nous retrace la silhouette floue, parfois précise, d’une vie passée, mais aussi les traits d’un amour à venir, à vivre.

Ce texte met en suspend des moments de vie, comme un arrêt sur image et qu’il s’agit toujours de questionner l’amour. L’amour naissant, l’amour possible, l’amour à l’arrêt, l’amour disparu.

Les lectures publiques sont disponibles en achat dans des théâtres ou bibliothèques. 

Chaque texte est en effet découpé comme si nous avions des clichés qui deviennent visibles sous nos yeux dans un bain de révélateur avant de se dissoudre à nouveau dans le noir. Comme autant de remémorations, d’apparitions qui surgissent puis s’estompent dans l’oubli. La lecture se construit selon ce rythme, pour nous emmener dans le monde d’une pensée sensible qui  s’élabore et d’un amour qui se découvre.

Un amour qui disparaît, lui aussi.

Delphine Salkin

L’amour suspendu

L’amour suspendu

« L’amour suspendu » comme le café suspendu que l’on paie au comptoir pour l’inconnu sans argent qui viendra le boire…

10 capsules sonores de 2 à 4 minutes enregistrées et réalisées durant le premier confinement en avril 2020.

Natacha Régnier lit des extraits du texte « Cet absent-là » de Camille Laurens et l’on se transporte dans ces lieux désormais inaccessibles : une fête, un café, un parc, une rue bondée… Avec à chaque épisode la voix d’un homme qui lui répond par du Flaubert, Stendhal… depuis sa ville…

Article dans Le Soir

Crédits 10 capsules (45’ durée totale)

1/ Capsule 1 – 14ème jour Confinement (2’42)

Textes Extrait de Cet absent-là de Camille Laurens et extrait de L’éducation sentimentale de Flaubert

Voix Delphine Salkin, Natacha Régnier et Olivier Cruveiller

Musiques Tape Impala – Let it happen (Soulwax Remix) 
et Seven Worlds One Planet Suite – Hans Zimmer and Jacob Shea

2/ Capsule 2 – 15ème jour Confinement (2’24)

Textes Extrait de Cet absent-là de Camille Laurens et extrait de L’éducation sentimentale de Flaubert

Voix Delphine Salkin, Natacha Régnier et Jean-Philippe Salério

Musique Sunday, floating through suburbs – The Flashbulb

3/ Capsule 3 – 16ème jour Confinement (2’31)

Textes Extrait de Cet absent-là de Camille Laurens et extrait de L’éducation sentimentale de Flaubert

Voix Delphine Salkin, Natacha Régnier et Pierre Sartenaer

Musique Time  – Hans Zimmer

4/ Capsule 4 – 17ème jour Confinement (3’14)

Textes Extrait de Cet absent-là de Camille Laurens et extrait de Le rouge et le noir de Stendhal

Voix Delphine Salkin, Natacha Régnier et Nicolas Dupont

Musique Gary’s thème – Bill Evans

5/ Capsule 5 – 18ème jour Confinement (3’13)

Textes Extrait de Cet absent-là de Camille Laurens et extrait de Don Juan, C. I, st. 71 de Byron 

Voix Delphine Salkin, Natacha Régnier et Clement Power

Musique Rêverie – Claude Debussy – Jean-Yves Thibaudet

6/ Capsule 6 – 19ème jour Confinement (3’47)

Textes Extrait de Cet absent-là de Camille Laurens et extrait de À une passante de Baudelaire

Voix Delphine Salkin, Natacha Régnier et Jacques Bonnaffé

Musique Cloud Symphony – Shook

7/ Capsule 7 – 20ème jour Confinement (3’58)

Textes Extrait de Cet absent-là de Camille Laurens et extrait de Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos

Voix Delphine Salkin, Natacha Régnier et Patrick Pineau

Musiques New-York Herald Tribune (film A bout de souffle de Jean-Luc Godard) – Martial Solal

8/ Capsule 8 – 21ème jour Confinement (3’49)

Textes Extrait de Cet absent-là de Camille Laurens et extrait de Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos

Voix Delphine Salkin, Natacha Régnier et Friedrich Bassarak

Musique Rolling waves – Pascale Salkin

9/ Capsule 9 – 22ème jour Confinement (3’28)

Textes Extrait de Cet absent-là de Camille Laurens et extrait de La princesse de Clèves de Madame de La Fayette

Voix Delphine Salkin, Natacha Régnier et Frédéric Borie

Musique Ständchen, S.560  de Franz Schubert – Khatia Buniatishvili

10/ Capsule 10 – 23ème jour Confinement (3’59)

Textes Extrait de Cet absent-là de Camille Laurens et extrait de La princesse de Clèves de Madame de La Fayette

Voix Delphine Salkin, Natacha Régnier et Yoann Blanc

Musique Atlas – Benny Bernstein

Chute, portrait de mon frère en profil perdu

Chute, portrait de mon frère en profil perdu

Création  : Delphine Salkin

Création documentaire pour France Culture (58 minutes)

Suite à la tentative de suicide de son frère schizophrène en 2015, Delphine Salkin réunit des amis et des proches, retrouve ses écrits et tente de cerner ses derniers moments avant sa chute.

Une Expérience (France Culture) signée Delphine Salkin, réalisée par Marie-Laure Ciboulet en mars 2020.
Le 30 mai 2015, vers 6 heures du matin, dans un quartier de Bruxelles, mon frère, 54 ans, s’est laissé tomber de la fenêtre de son appartement du premier étage la tête la première. Il était schizophrène. Raconter une histoire personnelle. Celle de son coma qui a duré une semaine, avec des moments où son réveil semblait possible, où tout son corps s’agitait alors même que les dégâts cérébraux s’annonçaient irrémédiables. Faire entendre des notes, des listes, des textes retrouvés dans son appartement, des propos collectés auprès de quelques proches. Parmi eux, son grand ami, Grégoire, interné à 19 ans et qui a vécu dans les mêmes hôpitaux et centres de jour que mon frère.