Catégorie : Créations – scène

Interphono

Interphono

Sur une idée de Delphine Salkin 

Création sonore et théâtrale soutenue par CREATIVE EUROPE UE 2023 – 2025 

 La Tricoterie porteuse du projet global à Bruxelles en collaboration avec Nonumoï et El Teatro Abadía à Madrid.

 

Interphono#gennevilliers

À Gennevilliers – grande banlieue parisienne / Artiste en charge du projet : Delphine Salkin  avec la collaboration de Zoé SulikoSofiane Hamida, Marty No, Jules Wisocki.

création – scène 

Création d’un spectacle ICI ET LÀ avec les acteurs May Bouhada, Olivier Cruveiller et une jeune actrice (distribution en cours). Mise en scène et écriture de Delphine Salkin. Sami Tedeschi assistant à la mise en scène, …

À Bruxelles / Artiste en charge du projet :  Xavier Campion avec la collaboration de Delphine Salkin,  Zoé Suliko, Claude Enuset, Dimitri Merchie, Ana Rodriguez,…

Interphono#bruxelles

À Madrid Artiste en charge du projet : Inès Collado avec la collaboration de Cristina Marín-Miró, Jose Pablo Polo, Ana Rodriguez,…

Interphono#madrid

Ce projet réunira ainsi trois créations sonores et trois créations scéniques qui seront présentes à Bruxelles en avril / Mai 2025 (dates à suivre) lors d’un Festival de 3 jours à La Tricoterie

 

France / Gennevilliers – coproducteurs

– L’espace Culturel Saâd Abssi  : réalisations des ateliers, première présentation publique le 27 janvier 2024 dans la salle de théâtre et dans tout l’espace culturel

– La ville de Gennevilliers

– Le Département des Hauts de Seine

Création sonore qui vise à se développer dans de grandes villes européennes.

Pour commencer, deux villes:  Gennevilliers (grande banlieue parisienne) et Bruxelles. 

Un « interphone » évoque bien sûr la sonnette d’un immeuble et l’éloignement de la personne à un autre étage et qui a besoin de recourir à cet interphone pour savoir qui veut entrer en contact avec elle ou entrer chez elle. 

C’est d’abord une voix qu’on entend sans être physiquement proche mais presque là. Mais physiquement, on s’est déplacé, ce n’est pas comme le téléphone. On est là, presque proche et visible de la personne chez qui on sonne et inversement. 

Interphono va questionner l’espace à soi, chez soi dans lequel une sonnerie retentit et quelqu’un est là de l’autre côté pour une rencontre possible.  Depuis la solitude d’une personne chez elle, l’extérieur appelle et une rencontre est possible. 

Interphono, c’est aller vers l’autre. Et raconter d’où l’on vient,  là où on vit et là où on rêverait d’être. Un espace à soi qui serait privilégié.

Des ateliers de théâtre sont proposés aux habitants de plusieurs quartiers avec une restitution sonore qui sera écoutée avec des portraits photographiques : nous allons constituer des traces de la ville, des espaces de mémoire de ces années 2023 et 2024,  alors qu’ont lieu les travaux du Grand Paris, de la future ligne 15 et des futurs JO, racontés par les habitants eux-mêmes et en lien à des séances d’ateliers théâtraux. Ce travail d’ateliers va également se développer à Bruxelles dans le quartier de Saint-Gilles…

Nous allons questionner ce qu’est « chez soi », l’endroit où l’on se sent à sa place et en sécurité. Et quel serait notre rêve instantané, là, si on pouvait y être ?  La création sonore permettra  de rendre réel des voyages rêvés.

Différents lieux culturels sont partenaires et seront bientôt officialisés ici sur le site.

Interphono#gennevilliers

Interphono est à la fois une enquête radio et une création théâtrale.
Une autre façon d’explorer ensemble notre ville en mutation.
Cette ville, comment la connaissons-nous ?
Nous est-elle familière ? Est-ce qu’on s’y sent chez soi ?
Au cœur des Agnettes, Interphono contribue à tisser l’histoire du quartier à partir du vécu, des témoignages, mais aussi de l’imagination de celles et ceux qui y vivent et le voient changer.
Avec la metteuse en scène et réalisatrice radio Delphine Salkin, directrice de la compagnie théâtrale Nonumoï basée à Gennevilliers, les participant.e.s au projet réfléchissent et rêvent à ce qu’ils ou elles entendent par « habiter », mettent des mots sur leur façon de vivre leur voisinage, joignent leurs gestes à leurs paroles partagées au cours d’ateliers de radio-théâtre.
Le 27 janvier 2024, à l’espace Saad Abssi, vous pourrez découvrir l’œuvre sonore réalisée à partir de leurs rencontres.

 

Installation sonore et photographique / Diffusion sonore grande salle et en déambulation avec casques

Delphine Salkin – Mise en scène, enregistrements et réalisation sonore
Zoé Suliko – Enregistrements et collaboration au montage
Marty No – Enregistrements et mixage portraits quartier Luth
Jules Wysocki – composition sonore, musicale et mixage portraits quartier Agnettes
Sofiane Hamida – prises de vue et collaboration technique au dispositif phoNomaton
Abdel Tazergua – montage technique du dispositif interphone

En scène
Mise en scène de Delphine Salkin
Assistant : Sami Tedeschi
Avec quelques habitants
Avec les acteurs Olivier Cruveiller, May Bouhada et Matisse Tchenquela

Environnements sonore et musiques de Jules Wysocki
Musique additionnelle de Pascale Salkin
Avec la collaboration de Sofiane Hamida-Renard

Spectacle Scène : Ici et là (Chez moi-Ailleurs)

Une création théâtrale de Delphine Salkin
dans le cadre du projet européen Interphono Creative Europe 2023 – 2025 : 
France/ Gennevilliers – compagnie Nonumoï
Belgique / Bruxelles – La Tricoterie
Espagne / Madrid – Teatro de La Abadía

Habiter, c’est une certaine façon d’avoir et d’être. Avoir ses habitudes. Avoir un refuge, un nid. Un cocon, une place à soi. Un endroit en partage. Un lieu où l’on peut choisir de laisser le monde à la porte. Où être en sécurité. Être chez soi.

Chez soi, c’est aussi lié aux origines, à l’enfance : à une histoire et aux objets qui en conservent le souvenir. Chez soi, c’est parfois ailleurs que là où l’on vit. Parfois très loin.

Habiter : une certaine façon d’agencer le temps (familial, privé) et l’espace (familier, connu). L’intime, le public, et le passage de l’un à l’autre. Circuler, c’est tracer un cercle ; habiter referme ce cercle.
Habiter, c’est pouvoir s’abandonner, à l’abri. Avoir un toit.

Un endroit où dormir.

Un endroit d’où rêver.

Avec 
Olivier Cruveiller
May Bouhada
Une actrice (25 ans – distribution en cours)

Mise en scène, création sonore Delphine Salkin
régie en direct sur scène : en cours
Assistant.e : Sami Tedeschi
Composition musicale, mixage, collaboration à la création sonore Jules Wysocki
Lumières Daniel Lévy
Scénographie Clémence Kazémi (à confirmer selon dates)
Composition musicale ponctuelle, chants Pascale Salkin
Traductions, dramaturgie Daniel Loayza
Collaboration au montage, collecte sonore et ateliers radio  Sami Tedeschi

Le spectacle peut être proposé en lien avec des ateliers radio-théâtre pour les habitants, dans le cadre du dispositif européen en cours.

Ateliers menés par Delphine Salkin et Sami Tedeschi

Interphono#bruxelles

Interphono#madrid

Albane Tamagna

Flutidity

Flutidity

de et avec Albane Tamagna

Flutidity est né de l’envie de créer un spectacle pluridisciplinaire autour des questions de migration, d’exode et d’identité.

La question du mouvement, qu’il soit géographique ou psychologique, est au coeur de cette performance.

D’où est-ce que je viens ?
Qu’est-ce que je porte encore en moi et qui ne m’appartient pas ?

par le documentariste sonore Sami Tedeschi. Albane Tamagna propose un « seule en scène » où ses flûtes sont confrontées à des sons électroniques, à sa voix et à celles d’autres personnes qui témoignent de cette émancipation.

Delphine Salkin la mettra en scène. Une collecte sonore sera faite pour des témoignages documentaires qui seront utilisés dans les lieux où nous jouerons : à Marseille, Gennevilliers, Bruxelles et selon les pays visités… Le projet d’une collecte à New-York est en cours.

Deux résidences de travail sont prévues à partir septembre 2023 dans différents lieux :

  • à Pigna en Corse du 23 septembre au 30 septembre. Concert et rendu de résidence le 30 septembre 2023.
  • à Gennevilliers, du 23 au 25 juin et du 6 au 9 décembre et concert programmé au Conservatoire de Gennevilliers le 9 décembre 2023 à 19h.

https://www.ville-gennevilliers.fr/9-4979/sortir-et-bouger/l-agenda/fiche/flutidity.htm

https://albanetamagna.com/flutidity/
Albane Tamagna

Heart monologues 

Heart monologues 

Une création de and avec Jasmina Bolfek-Radovani

et Delphine Salkin :  Co-direction artistique

Avec la musique et une performance en live de Atau Tanaka
Assistante : Emma Macpherson

Avec Bridget Knapper, Robert Šantek  : Lecteurs
et Daniel Loayza, Emma Macpherson (voix enregistrées)

Heart monologues » is a 30 min long multi-sensory recital based on Jasmina Bolfek-Radovani’s multilingual poem sequence « Heart monologues » containing thirteen poems in French, English and Croatian. The recital combined words of Jasmina’s poetry with recorded and live voices, sound, and musical track (“Heartbeat monitor”, Biorhythms, 2000) by the composer and performer of live computer music Atau Tanaka who performed one of his more recent pieces “Myogram” (Meta Gesture Music, 2017) live on stage using embodied musical interaction technologie.

Next dates : Pula (Croatia) – Galerija Makina 13 avril/april 2023

 

Heart Monologues fait partie du projet Unbound de Jasmina Bolfek Radovani 

La voix humaine / La parole seule

La voix humaine / La parole seule

Clara Inglese, actrice/chanteuse
Charly Delbecq, pianiste
et actrices/danseuses – distribution en cours
 
Mise en scène de Delphine Salkin
 
La Parole seule Avec l’Ensemble Hopper et Charly Delbecq au piano

Concert le 15 Novembre 2021 au Théâtre des Martyrs à Bruxelles
Dans le cadre du Festival Ars Musica
Production Ars Musica et Lettres en voix

Programme
Francis Poulenc – La Voix humaine de Jean Cocteau
Lukas Ligeti – livret La Parole seule de François Emmanuel

Avec
Clara Inglese (soprano)
Charly Delbecq (piano)
et l’Ensemble Hopper
Rudy Mathey (clarinette)
Roxane Leuridan (violon)
Ian-Elfinn Rosiu (violoncelle)
Rémi Lafosse (percussions)

Mise en scène
Delphine Salkin

La voix humaine s’est jouée en concert et est accessible dans cette version « concert » en diffusion. 
Mais nous préparons une future création théâtrale/opératique de cette version lyrique. 
La Voix humaine de Francis Poulenc, sur un texte de Jean Cocteau 
Une femme, seule, au bout du fil, face à la rupture et au silence de l’être aimé, tel est le sujet de La Voix humaine, œuvre magistrale signée Francis Poulenc et Jean Cocteau en 1959.
Une conversation, rythmée par des silences et des suspensions, qui passe de la tendresse à la passion, du calme au désespoir. Au fil des mots, le masque qu’elle s’est composé se fissure, reflétant inéluctablement le déclin de leur histoire.
 
Il s’agira d’une version théâtrale chantée de « La voix humaine » de Poulenc avec piano, et  le jeu dans l’espace, autant de la scène que de la voix et du corps. Un dispositif scénographie sera créé. D’autres femmes seules se promènent sur le plateau, toutes, un téléphone à la main…

Je suis Nijinski

Je suis Nijinski

de et avec Mathilde Laroque

« Je suis Nijinski » est un récit théâtral et chorégraphique, entre fiction et réalité, où la vie de femme et danseuse de Mathilde Laroque a croisé, le chemin de Vaslav Nijinski (1889-1950).  Il y est question d’amour et de folie, de chute et suspension, de sourires et de sauts, de sensualité et de guerres… Ce duo avec le spectre de Nijinski est une invitation à regarder le passé pour comprendre le présent et mieux anticiper le futur. Il convoque des souvenirs, des témoignages, des archives, des faits d’actualité, sur un ton qui laisse place à l’imaginaire et qui interpelle les spectateurs dans leur propre façon de regarder le monde.

Une production Made with heART en collaboration avec Nonumoï. Avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles – service pluridisciplinaire et le Centre neuropsychiatrie Saint-Martin.

Conception, écriture, danse et interprétation : Mathilde Laroque

Mise en scène : Delphine Salkin et Mathilde Laroque

Bande son et vidéo : Zoé Suliko Tabourdiot
Création lumière : Daniel Lévy
Régie générale : Valentine Bibot
Regard costume : Albane Roche Michoudet
Assistante : Zoé Budin
Voix off de Nijinski interprétée par Bogdan Zamfir 
Voix off du psychiatre Serge Mertens
Voix off de Lucien Legrand (1911-1991), professeur de danse à l’Opéra de Paris, extrait du disque « Une leçon de danse classique »
Avec des extraits des Cahiers de Nijinski et des images d’archives des ballets « L’Après-midi d’un faune » et « Le Spectre de la rose » (vidéo de Christian comte).
 
 
Recherche et étapes de travail accueillies au Quai 41, à l’espace Catastrophe, au BAMP, à la Librairie Nijinski, à l’institut Emile Jacques Dalcroze à Bruxelles, ainsi qu’au DELTA à Namur.
 

Actuellement, en 2022/23, nous proposons en tournée une version « performance » de 20 minutes du spectacle avec débat en lien au thème de la schizophrénie et de la danse dans ses effets sur les chaînes musculaires et le mental.

Toutes les infos :
http://www.madewithheartasbl.com/productions/

teaser performance : https://youtu.be/atFdvDac13I

DATES :

Performance à Bruxelles à La Librairie Nijinski le 31 octobre 2021 et au Centre Dalcroze le 11 février 2022

Création  (45 min) : Le 4 mai 2021 au Delta à Namur à 19h
18 avenue Fernand Golenvaux 5000 Namur
https://www.ledelta.be

Les 11 et 12 juin 2021 au Quai 41 à 18.30
http://quai41.be

Splendeur

Splendeur

de Abi Morgan, traduction Daniel Loayza

Création le 21 janvier 2020 au Théâtre de Sénart et à partir du 28 janvier au Théâtre 71 Malakoff

mise en scène de Delphine Salkin,
avec Christiane Cohendy, Roxanne Roux, Laurence Roy et Anne Sée

PRÉSENTATION

Dans un palais résidentiel d’un pays d’Europe de l’est, quatre femmes attendent le retour du dictateur chez lui. Elles parlent de Toy Story, de sacs Prada, de vodka-piment, du tableau qu’a peint le mari de l’une d’entre elles, un dictateur… Elles n’en pensent pas moins. Dehors la neige tombe, la guerre civile se rapproche.

Et le dictateur n’arrive toujours pas…

SPLENDEUR, OU LE MYSTÈRE DES VOIX MULTIPLES 

L’occasion qui les rassemble : la photographie d’un portrait officiel. Elles attendent. Elles se parlent. S’observent, s’épient, se mentent.

Et se souviennent… 

Mêlant les temps et les points de vue, ce quadruple portrait dramatique a la subtilité musicale d’un quatuor avec thème et variations. Il est signé Abi Morgan, l’une des scénaristes et dramaturges les plus en vue du monde anglo-saxon. 

Teaser vidéohttps://youtu.be/vmk_lNr5wrU

Texte Abi Morgan
Traduction, dramaturgie Daniel Loayza
Mise en scène Delphine Salkin
Assistée de Kelly Gowry
Son et compositions musicales Pascale Salkin
Lumières Daniel Lévy
Images et vidéo François Gestin
Costumes, scénographie Clémence Kazémi
Travail corporel Marion Lévy
Maquillage Sylvie Cailler
Assistante costumes Amélie Hagnerel
Construction décor Florent Fouquet, Philippe Evrard (Atelier Théâtre-Sénart)
Peinture Pelléas et Mélisande David Géry
Régie générale et plateau Jean Grison
Régie lumières Aurore Beck
Régie son Vincent Bonnet

A noter :

La tournée du spectacle a dû être interrompue en raison du covid et n’a pas pu bénéficier d’une reprise en raison de la crise sanitaire (et culturelle) et alors que le spectacle n’a pu être suffisamment vu par les professionnels.

Production déléguée Théâtre-Sénart, Scène nationale 

Coproduction Compagnie NoNuMoï / Théâtre-Sénart, Scène nationale / MC2 Grenoble / Théâtre de L’Archipel, Scène nationale de Perpignan / MA scène nationale – Pays de Montbéliard / MCB° – Maison de la Culture de Bourges, Scène nationale / Le Manège – Scène nationale Maubeuge / Théâtre 71, Scène nationale de Malkoff. Avec la participation artistique du Jeune théâtre national

Logo Jeune théâtre national

Avec l’aimable concours du Parc Instrumental de l’Orchestre national d’Ile de-France

Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques

Artcena
Abi Morgan est représentée en Europe Francophone par Marie Cécile Renauld, MCR Agence Littéraire. Remerciements au Théâtre de l’Odéon pour le prêt d’accessoires et de costumes.

extraits de presse : 

« Vertigineuse, fascinante, brillante, cette création française de la pièce Splendeur, à la Scène nationale de Sénart !

Et puis bien entendu, ce texte nécessite d’avoir sous la main quatre exceptionnelles comédiennes.
Je pèse cet épithète « exceptionnel ».

Il est des pièces auxquelles un critique est fier d’avoir assisté, et d’être l’un des premiers à avoir écrit un papier à son sujet.
C’est mon cas, avec Splendeur ! « 

SPLENDEUR, OU LE MYSTÈRE DES VOIX MULTIPLES

Splendeur est une matière à jeu assez extraordinaire. Chaque comédienne doit puiser dans l’ensemble de sa palette. Tantôt ces femmes se disent la vérité, tantôt elles se mentent (peu à peu, la vérité prend le dessus). Tantôt elles se situent dans l’instant présent (celui de l’occasion à saisir, ou du simple réflexe de survie), tantôt elles envisagent le sens de toute leur existence, voire leur position dans l’Histoire. Certains moments sont incarnés au premier degré. D’autres sont des commentaires en aparté sur ce que le personnage ressent, ou sur ce qu’il observe chez les autres. D’autres encore sont des récits, tantôt rétrospectifs (nous découvrons alors les racines cachées qui nourrissent le moment actuel), soit même prospectifs (nous entrevoyons alors sur quoi débouchera plus tard cette actualité, cette dernière après-midi à laquelle nous assistons, et qui s’avère être décisive).

Tous ces modes de jeu, intérieur ou extérieur, direct ou distancié, adressé ou non au public, concret ou stylisé, interfèrent ensemble au présent. Les récits, par exemple, ne se font pas au passé. C’est bien à une sorte d’étrange « sur-présent », à l’invention d’un super-temps théâtral que nous assistons. Un temps à la fois mental et objectif, intime et public. A la mise en commun (entre elles et avec nous) des souvenirs, des impressions, des réflexions de ces quatre femmes qui s’observent, se jaugent, se devinent et finissent par se comprendre et révéler leur vérité.

Touche par touche, nuance par nuance, l’image se fait plus précise. Chacune d’elles se fait mieux connaître. C’est comme l’apparition d’une photo, d’abord floue plus de plus en plus détaillée, dans un bain de révélateur. Ou comme la contemplation d’un tableau, où l’on ne distingue d’abord qu’un fouillis de lignes quasi abstraites, avant de voir s’organiser les plans et les figures, et d’interpréter enfin l’intention profonde de l’artiste.

Ou encore, comme la reconstitution d’un précieux vase brisé à partir de ses fragments. Ces fragments sont tranchants, brillants, à manipuler avec précaution. Ensemble, ils gardent le souvenir de leur forme première, qui ne sera jamais reconstituée. Mais tous ces éclats de cristal, à force d’être examinés encore et encore, deviennent ici comme les pièces d’un kaléidoscope mouvant où le fantôme du vase semble réinventé, un peu plus vivant à chaque combinaison.

Cette photo, ce tableau, ce vase se trouvent dans Splendeur. L’une des femmes, Kathryn, une journaliste, est venue prendre cette photo chez Micheleine. Une autre, Geneviève, est la veuve d’un artiste qui a peint ce tableau pour Micheleine. Quant à Gilma, la quatrième, elle a tenu, tient et tiendra entre ses mains ce fameux vase, ramené de Venise par Micheleine…

Une photo chez Micheleine. Un tableau pour Micheleine. Un vase de Micheleine. Tout paraît tourner autour d’elle. C’est vrai. Mais Splendeur fait de chaque rôle un centre en soi. Quel cadeau pour les interprètes. Delphine Salkin a su réunir, pour ce quatuor, une distribution exceptionnelle. La joie de voir jouer Christiane Cohendy, Roxane Roux, Laurence Roy et Anne Sée.

Daniel Loayza

Abi Morgan

Copyright Sarah Lee -To be used or reproduced only with express permission from photographer/ copyright holer [tel: 07930392407] Abi Morgan, playwright, writer. my media For Portrait of the Artist

Création au Théâtre Sénart (janvier 2020)

Cet absent-là

Cet absent-là

de Camille Laurens 

Lecture publique mise en scène, adaptation et création sonore de Delphine Salkin

 Création musicale ponctuelle  Pascale Salkin avec un environnement sonore ponctuel extrait d’une pièce musicale de Lukas Ligeti. 

Merci aux apports d’enregistrements sonores à Martin Troadec et Zoé Suliko

avec Natacha Régnier

Lectures publiques depuis la saison 21/22 :

  • Le 28 novembre 2021 à 18h30 dans la salle de théâtre de La Tricoterie à Bruxelles
  • Le 17 mars 2022 à 17h au Théâtre Marni à Bruxelles
  • Le 10 février 2023 à 18h30 à la Bibliothèque d’Ixelles à Bruxelles

L’amour est toujours à première vue, car si on n’aimait pas, on n’aurait rien vu.

Ce projet est né d’une envie commune de travailler ensemble, Natacha Régnier et moi, et de nous retrouver autour de l’écriture de Camille Laurens. Nous nous sommes rencontrées avec Camille aussi, nous nous sommes concertées et ainsi est née cette véritable collaboration à trois.

Durant le premier confinement, plutôt que d’écrire un dossier de production, je me suis mise au travail sur le texte de Cet absent-là (disponible chez Folio) en créant des « capsules » sonores brèves sous le titre « L’amour suspendu ». Tirées du texte, elles ont été réalisées à partir d’avril 2020 et diffusées comme une sorte de journal poétique du confinement sur le site Soundcloud : https://soundcloud.com/delphine-salkin/sets/lamour-suspendu-confinement/s-IjYl2EkwfaF
(voir plus d’infos sur cette page) 

Cela m’a permis d’entamer la collaboration avec Camille et Natacha et d’explorer une certaine façon de mettre en sons et en jeu son texte. Chemin faisant, j’ai toujours eu présent à l’esprit un objectif proprement théâtral : faire entendre ce texte magnifique à un public. Le laisser émerger et résonner en l’entourant de divers éléments. Rendre les absents présents par un environnement sonore et visuel apparaissant par bouffées, par bribes.

Pour Camille, l’écriture de son texte s’est ouverte sur une référence à L’Éducation sentimentale de Flaubert, pour dire l’apparition de l’amour. Toute apparition implique aussi une disparition, un effacement.

Delphine Salkin

Cet absent-là est le récit, la rêverie ou la confidence d’une femme hantée par la disparition.
Celle d’un enfant dramatiquement perdu, d’un être aimé qui échappe.
Celle de l’amour.

Une femme nous raconte les absents de sa vie et nous renvoie à l’absence qui habite l’existence de chacun d’entre nous.
Au fil de mots qui s’appuient sur des « figures » – des images photographiques dont les contours semblent eux aussi disparaître – nous entrons dans le labyrinthe d’une pensée inattendue, élégante et profonde qui nous retrace la silhouette floue, parfois précise, d’une vie passée, mais aussi les traits d’un amour à venir, à vivre.

Ce texte met en suspend des moments de vie, comme un arrêt sur image et qu’il s’agit toujours de questionner l’amour. L’amour naissant, l’amour possible, l’amour à l’arrêt, l’amour disparu.

Les lectures publiques sont disponibles en achat dans des théâtres ou bibliothèques. 

Chaque texte est en effet découpé comme si nous avions des clichés qui deviennent visibles sous nos yeux dans un bain de révélateur avant de se dissoudre à nouveau dans le noir. Comme autant de remémorations, d’apparitions qui surgissent puis s’estompent dans l’oubli. La lecture se construit selon ce rythme, pour nous emmener dans le monde d’une pensée sensible qui  s’élabore et d’un amour qui se découvre.

Un amour qui disparaît, lui aussi.

Delphine Salkin

Intérieur Voix

Intérieur Voix

Première Création Décembre 2015
Deuxième Création Décembre 2019 au Théâtre du Rideau de Bruxelles

Un spectacle de et avec Delphine Salkin, Pierre Sartenaer, Raymond Delepierre et Isabelle Dumont

Collaboration et conseils artistiques : Stéphane Olivier et Daniel Loayza.
Scénographie, accessoires, costumes : Catherine Somers

Création lumières : Daniel Lévy
Création et montage sonore : Raymond Delepierre
Images vidéo : François Gestin et Delphine Salkin

Lorsqu’on perd la voix – plusieurs années -, on se rend compte à quel point elle nous était naturelle et combien on faisait corps avec elle. On se rend compte de sa valeur, de ses ressources et des joies d’en disposer. La retrouver a été une des émotions les plus fortes de ma vie et je tiens à la partager.

SEPT ANS DE MALENTENDUS. MAL ENTENDUE.

« En 2001, alors que j’interprète à Montréal le rôle d’Athéna dans l’Orestie d’Eschyle, je sens soudain ma voix se briser. Mais je la récupère en quelques secondes. Puis le lendemain, la même chose se produit. En fait je n’y avais même pas prêté attention. Ce sera plus tard que je me souviendrai de ces premiers signes de ma voix qui me lâchait… Après ces deux dernières représentations de notre tournée québécoise, c’était en 2001, j’ai perdu vraiment la voix : aphone comme on dit… Je ne savais pas encore que c’était là le début d’une série d’épreuves qui me conduiraient deux opérations plus tard, à vouloir témoigner d’une expérience difficile et douloureuse : celle de la perte de ma voix qui a duré 7 ans. »

Delphine Salkin est allée à la rencontre de professionnels de la voix, qu’ils soient du domaine médical ou artistique, elle a accumulé des matériaux sonores et visuels, surprenants, drôles, instructifs.

Avec ce spectacle, elle retrouve le chemin du plateau et a imaginé, avec ses partenaires, la chronique d’une voix perdue et retrouvée. Comme un hommage à la beauté fragile de la voix, de toutes les voix.

« Ce que j’ai perdu en premier, c’est la communication. Ce qui m’était naturel et particulièrement facile, ne l’était plus. J’ai perdu mon travail – ce qui était lié. J’étais comédienne. Ce qui devait être passager – deux ans selon les témoignages recueillis- dans mon cas a duré 7 ans et même davantage si on y ajoute les deux années de rééducation orthophonique. 10 ans de ma vie semblent avoir été socialement effacées.

Durant toutes ces années, je me demandais comment une telle chose avait pu m’arriver et comment sortir de ce cauchemar. J’éprouvais un isolement difficile à exprimer (et pour cause) car les autres et même mes proches ne mesuraient pas l’étendue de mon problème. J’avais perdu la voix, et avec elle ma vie sociale, mon autonomie financière, la légèreté de la communication avec les amis, le boulanger, le conducteur du bus. Même chantonner sans y penser m’était impossible… Les relations s’envolaient me faisant disparaître des écrans sociaux. En perdant ma voix, j’avais perdu mon métier : le théâtre. »

« Perdre sa voix. Perdre sa voix lorsqu’on est acteur. Et la perdre durant sept ans. Comme frappé par un sortilège. Delphine Salkin nous invite à parcourir avec elle le sentier qui l’a menée à perdre et à retrouver cette chose si intime et si universelle à la fois. La voix nous apparaît comme une évidence. Ce n’est que si elle nous est retirée que nous prenons pleinement conscience de son caractère précieux. La voix, c’est la parole, c’est le chant, c’est comme un don des dieux. Le voyage de Delphine au pays sonore devait fatalement aboutir au Rideau de Bruxelles, théâtre où la parole occupe une place centrale. »
Michael Delaunoy,
Directeur du Rideau de Bruxelles
Chaque voix humaine est unique. Elle est notre visage sonore. Qu’est-ce que ses blessures peuvent trahir ou raconter ? « Absolument charnelle, entièrement psychique, telle est la voix, toujours à la limite du corps et de l’esprit, de l’intime et du social, du soi et du monde. La voix s’enracine dans le corps et s’en échappe. De toutes les substances corporelles, elle est l’émanation la plus intense. Parler ou chanter, c’est s’adresser à quelqu’un, se faire connaître dans sa présence, sa souffrance, son interrogation ou sa volonté. »
Lydia Flem
extraits de LA VOIX DES AMANTS, Seuil, 2000

ARCHIVES
Différentes étapes de création

A GENNEVILLIERS EN 2009/10 : ÉCRITURE ET PREMIÈRES RÉPÉTITIONS

Octobre 2010 :
présentation d´une première étape de travail dans le cadre des “Produits frais” à la MDC (Maison du Développement Culturel) après 10 jours de répétitions et de recherches sonores.

Avec : Michel Cochet, Isabelle Dumont, Debra Reynolds, Violaine Bartélemy.
Administration : Isabelle Canals

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AU NOUVEAU THÉÂTRE DE MONTREUIL EN JANVIER 2011

Après 15 jours de répétitions :
maquette présentée pour les professionnels : Installation déambulatoire visuelle et sonore puis 45 minutes de spectacle mis en scène par Delphine Salkin.

Avec Michel Cochet, Isabelle Dumont, Debra Reynolds, Violaine Bartélemy.
Lumières : Georges Lavaudant
Création sonore du spectacle et de l’installation : Pascale Salkin et Delphine Salkin.
Compositions musicales : Pascale Salkin.
Création vidéo : François Gestin et Delphine Salkin.
Montage et régie vidéo : François Gestin.
Administration : Isabelle Canals

PREMIÈRE CRÉATION À BRUXELLES EN 2015

Affiche_Interieur_Voix

A reçu en 2015 le Prix de la presse belge de la meilleure création artistique et sonore (2014) en Belgique.

La création documentaire radiophonique a été nominée au Prix Europa (Berlin) en 2012

PRESSE

Une voix, c'est une présence. Une voix, c'est une identité. C'est une séduction, c'est une façon d'attraper l'autre, de toucher l'autre. Une voix c'est un sens. En la perdant, j'avais l'impression de perdre le monde 

Vidéo télévision émission théâtres-moi

Sous la ceinture

Sous la ceinture

de Richard Dresser – Traduction Daniel Loayza

Un spectacle de Delphine Salkin, avec Olivier Cruveiller, Jean-Philippe Salério, François Macherey

RÉSUMÉ DE LA PIÈCE

Trois hommes dans une parabole satirique, un huis-clos où l’hilarité et la vivacité, loin de nuire à la gravité du propos, lui donneraient plutôt un relief inattendu.

Quelque part au milieu d’un désert, un nouveau venu – Dobbitt – vient prendre son poste de Vérificateur et fait la connaissance de son collègue Hanrahan, avec lequel il lui faudra partager une chambre. Hanrahan voit d’emblée en Dobbitt un rival et le traite comme tel.

A ses yeux, il est essentiel de le dégoûter tout de suite, afin que Dobbitt se décide, et le plus tôt sera le mieux, soit à repartir, soit à se suicider (il semble que tel ait été le triste sort du prédécesseur de Dobbitt).

Dans ce but, Hanrahan déploie d’entrée de jeu des trésors d’odieuse mauvaise foi, de méchanceté, de mesquinerie humiliante, de logique psychotique, et peu s’en faut que ses efforts pour rendre l’autre fou ne soient couronnés de succès.

De son côté, Dobbitt est plutôt du genre conciliant. Pour son propre bien comme pour celui de la compagnie, il se montre toujours prêt à y mettre du sien, à faire un geste pour éviter tout conflit, étouffer dans l’œuf les équivoques malsaines et ne pas être pris pour un lèche-bottes hypocrite et ambitieux. Bien entendu, leur supérieur hiérarchique, le glauque Merkin, trouve autant de plaisir que d’intérêt à souffler sur les braises.

Que faire d’autre, dans ce désert anonyme, pour passer le temps ?

CRÉATIONS ET REPRISES

Créé le 29 janvier 2013 au TNBA (jusqu’au 9 février)
Repris du 16 au 27 avril 2013 au Théâtre Varia à Bruxelles,
les 22 et 23 novembre 2013 au Théâtre 95 (Cergy Pontoise)
et du 1er au 11 avril 2014 au Théâtre des Célestins.

Metteur en scène : Delphine Salkin
Scénographie : Barbara de Limburg
Création sonore et compositions musicales : Pascale Salkin
Création Lumière : Daniel Lévy
Création costumes : Catherine Somers
Traduction et conseils dramaturgiques : Daniel Loayza
Administration : Isabelle Canals

Avec :
Olivier Cruveiller – Jean-Philippe Salério – François Macherey

Coproduction : TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Théâtre 95 à Cergy Pontoise
Avec l’aide à la création du Centre National du Théâtre et l’aide à la création de la Spedidam pour sa bande originale

Avec le soutien du Théâtre Varia à Bruxelles, de l’Odéon – Théâtre de L’Europe et du Théâtre de Gennevilliers

L’Auteur est représenté dans les pays de langue française par l’Agence MCR, Marie Cécile Renauld, Paris en accord avec The Gersh Agency, New York.

Le texte de la pièce est publié aux Éditions Actes Sud-Papiers.

EXTRAIT DU SPECTACLE

Théâtre 95 à Cergy-Pontoise

Théâtre Les Célestins à Lyon

Leçon d’anatomie

Leçon d’anatomie

de Larry Tremblay

conception : Nathalie Brücher / mise en scène : Delphine Salkin
avec : Nathalie Brücher et la participation de Michel Cochet

RÉSUMÉ

Martha, une éminente scientifique qui enseigne le béhaviorisme à l’université, se détache de Pierre. Elle entreprend de disséquer leur relation, comme elle a disséqué des grenouilles, mais à vouloir ouvrir le corps de cet amour déchu, elle devient l’objet même de cette dissection.

Traversant la folie, frôlant la mort, elle devra perdre une part physique d’elle-même pour parvenir à se reconstruire, sans avoir jamais perdu ni sa verve, ni son humour.

Création à la salle René Loyon (Paris) en juin 2008

Scénographie : Salvatore Puglia
Lumières : Daniel Lévy
Création sonore : Antoine Chao
Création vidéo : François Gestin
Musique : Philippe Poirier

Maquillage : Sylvie Cailler
Costumes : Muriel Lemaître
Administration : Isabelle Canals

EXTRAIT

MARTHA + PIERRE

Cet homme est mon mari
entre nous deux il y a une histoire
mais j’ai mon histoire à moi
qui n’est pas la sienne

le temps est important pour moi
le temps mais non les dates les chiffres
les arrêts cardiaques qui veulent stopper le temps
moi je file
lui non
il s’est figé
vous le voyez debout mais profondément
il est assis
il n’est pas aussi intelligent
que son visage pourrait le faire croire
j’en ai des preuves
notre histoire m’en a suffisamment données
mais comment être juste
comment ne pas être pire que l’autre
pire que lui
je tiens à être sincère
sinon pourquoi ouvrir la bouche
mon mari s’appelle Pierre

Je m’appelle Martha.
je déteste ce nom
il ne me va pas
rien en moi n’est compatible
avec ce que je suis
mes parents ont fait une erreur monstrueuse
en me donnant ce nom de femme
j’aurais voulu qu’on me donne un nom de fille
comme Isabelle Luce ou Annie`
Martha est une chose molle
qui semble s’étendre dans l’espace
coller au plancher

Nous avons donc
ici Pierre
et là Martha
entre les deux un verbe
aimer

BIOGRAPHIE DE LARRY TREMBLAY

Larry Tremblay est écrivain, metteur en scène, acteur et spécialiste de kathakali, danse-théâtre qu’il a étudiée lors de nombreux voyages en Inde. Il a publié une vingtaine de livres comme auteur dramatique, poète, romancier et essayiste. Il compte parmi les auteurs dramatiques québécois les plus joués et les plus traduits. La publication récente de Talking Bodies (Talonbooks, 2001) regroupe quatre de ses pièces traduites en anglais (dont Leçon d’anatomie).

Grâce à une succession ininterrompue de nouvelles pièces (Leçon d’anatomie, Ogre, The Dragonfly of Chicoutimi, Le Génie de la rue Drolet, Les Mains bleues, Téléroman, Cornemuse, Panda Panda, l’Histoire d’un coeur…), son oeuvre continue d’être reconnue internationalement. Depuis le début de l’année 2006, A Chair in Love sera le quatrième texte de Larry Tremblay présenté sur scène à Montréal, après Trois secondes où la Seine n’a pas coulé, l’Histoire d’un cœur et La Hache (dont il a aussi assuré la mise en scène au Théâtre de Quat’Sous.)

Ses pièces, créées pour la plupart à Montréal, ont été jouées dans plus d’une dizaine de pays. Ainsi en 2001, sa pièce Le Ventriloque, a connu trois productions différentes : à Paris, à Bruxelles et à Montréal. La production montréalaise, dans une mise en scène de Claude Poissant, récoltait six nominations au Gala des Masques, dont celle du meilleur texte original, et remportait le Masque de la production Montréal. Le Ventriloque, déjà traduit en plusieurs langues, a été joué récemment à Turin, Mexico et Toronto. Larry Tremblay est l’un des écrivains québécois les plus versatiles du Québec. Il a publié en 2002 un roman chez Leméac, salué unanimement par la critique : Le Mangeur de bicyclette (finaliste au Prix du Gouverneur général ). En 2006, il publait un recueil de récits chez Gallimard : Piercing. Il recevait la même année le prix Victor-Martin-Lynch-Stanton en théâtre pour l’ensemble de son oeuvre, décerné par le Conseil des Arts du Canada. Il est professeur à l’École supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal où il enseigne le jeu et l’écriture dramatique.