Catégorie : Créations – scène

De ma fenêtre (dans le cadre du projet Interphono)

INTERPHONO / DE MA FENÊTRE

Un projet radio théâtre conçu par Delphine Salkin - coordinatrice de ce projet européen.

À Gennevilliers – Artiste en charge du projet : Delphine Salkin

Avec la collaboration de Zoé SulikoSofiane Hamida, Sami Tedeschi

À Gennevilliers – Artiste en charge du projet : Delphine Salkin

Avec la collaboration de Zoé SulikoSofiane Hamida, Marty No, Jules Wysocki, Sami Tedeschi et Loraine Carton

Création du spectacle « DE MA FENÊTRE » de Delphine Salkin 

Avec Olivier Cruveiller, Matisse Tchenquela, Delphine Salkin et Sofiane Hamida-Renard.

Collaboration artistique : Sami Tedeschi, Alwyn de Dardel, Daniel Lévy, Zoé Suliko, Jules Wysocki, Pascale Salkin et la collaboration des habitants des portraits sonores.

Production NONUMOÏ – Centre Culturel Saad Abssi
Avec le soutien Creative Europe, dans le cadre du projet européen « Interphono » 2024 – 2025

France/ Gennevilliers – Nonumoï_Delphine Salkin
Belgique / Bruxelles – La Tricoterie_Xavier Campion
Espagne / Madrid -Teatro de La Abadía_Inès Collado / / Drift productions 

Qu’appelle-t-on « se sentir chez soi » ?
Et quand on s’y trouve, à quels lointains ailleurs se laisse-t-on rêver ?
À partir de quelques réponses concrètes,
De ma fenêtre propose une invitation au voyage entre documentaire et fiction, radio et performance, théâtre et création sonore.

Un « interphone » évoque bien sûr la sonnette d’un immeuble et l’éloignement de la personne à un autre étage et qui a besoin de recourir à cet interphone pour savoir qui veut entrer en contact avec elle ou entrer chez elle. C’est d’abord une voix qu’on entend sans être physiquement proche mais presque là. Interphono va questionner l’espace à soi, chez soi dans lequel une sonnerie retentit et quelqu’un est là de l’autre côté pour une rencontre possible.  Depuis la solitude d’une personne chez elle, l’extérieur appelle et une rencontre est possible.

Interphono permet de réunir une diversité d’habitants par une expérience similaire de collecte sonore et dont le point de départ est un quartier. Nous créons une cartographie sonore de la ville là en 2024, 2025…

Une « cartophonie » faite d’une série de portraits d’habitants d’une grande ville.

Ce seront des traces photographiques et sonores de la ville à notre époque.

Interphono est une enquête sur une ville en mutation, en immersion avec les habitants. Le Théâtre de la Tricoterie (Bruxelles) est porteuse de ce projet européen en 2024, sur une idée et un concept de Delphine Salkin. 

Des ateliers de radio-théâtre sont proposés aux habitants de plusieurs quartiers avec une restitution sonore : constituer des traces de la ville, des espaces de mémoire de ces années 2023, 2024.

Ces ateliers se font en lien à une structure culturelle partenaire dans chaque pays.

Interphono réunit trois créations sonores et trois créations scéniques qui seront présentées les 13-14 avril 2025 lors d'un Festival de 3 jours à La Tricoterie à Bruxelles

CALENDRIER

Une création sonore a été réalisée avec 10 habitants sous la forme d’un podcast depuis septembre 2023  (collecte des sons et des entretiens, montage, mixage : septembre à novembre 2023 ; mixage)
Ce podcast fournit les matériaux du travail en scène.

Une première résidence de travail au plateau a eu lieu du 22 au 27 janvier 2024 à Gennevilliers qui a permis de démarrer l’écriture et de présenter le projet européen à L’Espace Saâd Abssi à Gennevilliers (cf teaser).

  • Résidence aux Quartiers d’Ivry TQI du 28 octobre au 8 novembre 2024 -> Sortie de résidence le 8 novembre à 15h
  • Répétitions du 24 février au 7 mars 2025 à l’ESpace Saad Abssi à Gennevilliers.
  • Création de De ma fenêtre le 7 mars 2025 à l’ESpace Saad Abssi à Gennevilliers.
  • Exposition visuelle et sonore en lien au spectacle du 4 mars au 4 avril 2025 à l’Espace Saad Abssi à Gennevilliers.
  • De ma fenêtre est programmé les 13 et 14 avril 2025 à Bruxelles dans le cadre du Festival Européen Interphono, qui réunira les 3 créations sonores et théâtrales des 3 pays (France, Espagne, Belgique).
  • En diffusion à la saison 25/26 avec un partenariat européen futur avec le Festival Longueurs d’ondes à Brest 

ATELIERS RADIO - THÉÂTRE
EXPOSITIONS PHOTOS ET SONORES

Depuis octobre 2023 et jusqu’à octobre 2024, des ateliers sont menés avec/pour les habitants du quartier des Agnettes à Gennevilliers : nous questionnons ce qu’est habiter un quartier et se sentir chez soi et ce que nous voyons, rêvons depuis la fenêtre. Nous invitons à imaginer un voyage, un autre espace que celui du chez-soi et laissons déployer une histoire propre à chacun.

Ateliers et permanences au sein d’associations, au Centre Culturel et in situ dans le quartier avec un dispositif technique et 2 intervenants : une cabine d’enregistrement mobile, des expériences acoustiques et dessins des sons et découverte du plan de la ville à compléter, à colorier et avec un partage d’expériences du quotidien qui s’appuie sur un questionnaire commun.

Les cabines phoNomatons

CRÉATION SONORE / PODCASTS

Quartier des Agnettes (Gennevilliers) / 2024

SAISON PRÉCÉDENTE

Quartier du Luth (Gennevilliers) / 2023

À DÉCOUVRIR BIENTÔT

12 cartes postales sonores

Que préférez-vous faire chez vous ?

Les habitants des Agnettes répondent  : 

CRÉATION THÉÂTRALE

"DE MA FENÊTRE" : le spectacle théâtral

De ma fenêtre fait naître le théâtre du son.

Le projet va se créer à partir de la création sonore, et avec elle, en collectant, en réutilisant, en travaillant les sons d’ambiance, les voix, les musiques, les bruitages pour faire naître la fiction.

De ma fenêtre sera une invitation à participer, par l’écoute, au processus de la fiction naissante, à partir de ce qu’on rêve depuis chez soi, en formulant nos voyages imaginaires, et en les prolongeant jusqu’à revenir entendre notre réel différemment…

Une création théâtrale de Delphine Salkin
dans le cadre du projet européen Interphono Creative Europe 2023 – 2025 : 
France/ Gennevilliers –
Compagnie Nonumoï
Belgique / Bruxelles –
La Tricoterie
Espagne / Madrid –
Teatro de La Abadía

Qu’appelle-t-on habiter ?

Quand, pourquoi, comment se sent-on « à la maison » ?

Et quels ailleurs rêve-t-on quand on se retrouve chez soi, surtout dans un quartier qui change et qu’on n’a pas toujours choisi ?

Nous avons posé ces questions à Marcelle, Lucien, Aminata, Estelle, Ella, Nathalie, Maïssa, Djaffer, Samir ou Jean, tous habitants de Gennevilliers, tous voisins qui s’ignoraient.
Leurs témoignages enregistrés ont été montés pour constituer des « portraits-paysages » sonores entre documentaire et fiction, proximité du quotidien et horizons plus que lointains. Complétés de textes divers (Baudelaire, Queneau, Mona Chollet ou d’autres), ces matériaux sont repris, assumés, réinventés au plateau par quatre acteurs. L’objectif : inviter les spectateurs à se poser à leur tour ces mêmes questions tout en explorant quelques réponses concrètes, offertes comme autant d’autoportraits indirects.

L’utopie : au contact de ces confidences – fenêtres ouvertes sur l’intimité d’habitants qui nous ressemblent ou non, – que chacune et chacun reconnaisse en soi-même ce qu’il ou elle appelle « chez soi », et y découvre une source vive de sa propre imagination.

Nous questionnons le réel, celui de tous les jours : celui de chacun chez soi, dans l’abri qui protège, mais risque toujours d’isoler un peu. Dans cet abri personnel, nous proposons d’ouvrir une fenêtre sur un ailleurs imaginaire, rêvé, comme une autre perspective  sur le monde environnant… Ce voyage sur plusieurs plans est constamment unifié, imprégné, relancé par la puissance évocatoire du son. Ici, l’espace théâtral et la spatialité sonore entrent en interférence pour se nourrir l’un l’autre.

La création théâtrale part d’un travail (entretiens enregistrés, ateliers) avec des habitants du quartier des Agnettes, à Gennevilliers. Leurs voix, leurs rêves, leurs objets entrent en interaction avec la  présence d’interprètes professionnels au plateau.

Le son au plateau : du documentaire radio à la fiction théâtrale. Sont prévus quatre acteurs au plateau avec une installation et régie sonore à vue. Ils prennent en charge et réinventent les témoignages d’habitants enregistrés (cf. les portraits). Les matériaux sonores et musicaux. La collaboration avec le concepteur sonore, musicien et mixeur Jules Wysocki est déterminante dans la façon d’aborder ce travail au plateau. Jules, est percussionniste et compositeur en musique assistée par ordinateur mais il travaille aussi le mixage sonore au cinéma : il peut véritablement aussi bien réinventer les sons du réel que composer des paysages imaginaires.

L'ÉQUIPE ARTISTIQUE INTERPHONO

DELPHINE SALKIN
Actrice, metteuse en scène, créatrice radiophonique, auteure

OLIVIER CRUVEILLER
Metteur en scène et Comédien

MATISSE TCEHNQUELA
Comedienne

SOFIANE HAMIDA
Comédien, régisseur, photographe

ZOÉ SULIKO
Réalisatrice radio, créatrice sonore, vidéaste

JULES WYSOCKI
Compositeur,mixeur, conception sonore

ALWYNE DE DARDEL
Scénographe - Plasticienne

MATEO PROVOST
Régisseur sonore

DANIEL LÉVY
Créateur lumières

CLAUDIA BENITEZ
Sociologue spécialisée en politique culturelle

DANIEL LOAYZA
Traducteur, dramaturge

PARTENAIRES INTERPHONO

PARTENAIRES dU PROJET

  • Ville de Gennevilliers : Soutien des services culturels et sociaux, notamment pour l’impression des photos.

  • Espace Culturel Saâd Abssi – Gennevilliers : Accueil des créations et résidences artistiques, ainsi que le soutien technique pour les années 2023-2025.

  • L’État – Contrat Ville : Financement pour la création sonore et les ateliers, avec un renouvellement prévu en 2024.

  • Département des Hauts-de-Seine : Soutien pour les ateliers et la création sonore en 2023, avec une reconduction en 2024.

  • TQI – Théâtre des Quartiers d’Ivry : Résidence de deux semaines sur plateau du 28 octobre au 8 novembre 2024.

  • Relais Culture Europe Paris : Suivi de la communication, gestion des réseaux sociaux, et soutien pour l’extension du projet dans le cadre de l’appel à coopération 2025.

  • VCH Bâtiment : Fourniture des matériaux et construction de la cabine version 1 de janvier 2024 pour le « PhoNomaton », partie intégrante de l’installation sonore autour du spectacle.

  • Fouzi Bekari : Conception du dispositif de télécommunication entre deux cabines PhoNomaton en 2025.

  • Ex-Nihilo, Compagnie Partenaire – Gennevilliers : Construction de deux cabines PhoNomaton et réalisation des prises de vues.

  • Creative Europe : Soutien global au projet dans le cadre de l’appel à coopération 2024.

PRESSE

Albane Tamagna

Flutidity

Flutidity

de et avec Albane Tamagna

Flutidity est une production du Chant des Baleines et Nonumoï a été en partenariat pour le démarrage de cette création en 2023. Albane a eu l’envie de créer un spectacle pluridisciplinaire autour des questions de migration, d’exode et d’identité. Delphine Salkin l’a accompagnée dans la mise en route et dans la mise en scène.

La question du mouvement, qu’il soit géographique ou psychologique, est au coeur de cette performance.

D’où est-ce que je viens ?
Qu’est-ce que je porte encore en moi et qui ne m’appartient pas ?

 Albane Tamagna propose un « seule en scène » où ses flûtes sont confrontées à des sons électroniques, à sa voix et à celles d’autres personnes qui témoignent de cette émancipation.

Delphine Salkin a mis en scène une première étape de création  de septembre à décembre 2023.

Deux résidences de travail ont eu lieu, l’une en septembre 2023 à Pigna en Corse du 23 septembre au 30 septembre avec un concert et rendu de résidence le 30 septembre 2023 et à Gennevilliers, du 23 au 25 juin puis du 6 au 9 décembre 2023. Un concert a été programmé au Conservatoire de Gennevilliers le 9 décembre 2023 à 19h dans la foulée de cette deuxième résidence.

https://www.ville-gennevilliers.fr/9-4979/sortir-et-bouger/l-agenda/fiche/flutidity.htm

 
Albane Tamagna

Dans ses bras

Dans ses bras

Production entre la France et la Belgique, Nonumoï est en coproduction avec la compagnie belge Made with heArt et en partenariat avec le Théâtre de La Tricoterie à Bruxelles.

Travail en résidences de recherches et d’écriture durant la saison 24/25 en Belgique et en France.

Avec Natacha Régnier, Olivier Cruveiller, Jean-Baptiste Szézot + un acteur  (distribution en cours).

Made with HeArthttps://www.madewithheartasbl.com

La Tricoterie: https://www.tricoterie.be/fr

L’objet est masculin

Un seul sujet, une idée fixe : les hommes. Le sous-titre pourrait être « la femme qui aimait les hommes », en référence au film de Truffaut.

Dans ses bras sera un spectacle sur les hommes, du point de vue d’une femme. L’écriture  s’inspire du roman de Camille Laurens Dans ces bras-là mais ce sera une écriture nouvelle et non pas une adaptation du roman. Le roman est un point de départ à une réflexion sur le genre masculin du point de vue d’une femme dans tout ce que cela a de compréhensible et d’incompréhensible, en bordant aussi ce qu’est le rapport homme-femme hétéro à notre époque.

Le sujet est féminin

La femme veut aborder les hommes, la question des hommes ou les hommes en question. En faire le tour et faire un tour de danse avec eux. C’est elle qui va animer la mémoire, les corps et les récits. Dans ce théâtre de mémoire, c’est une fête qui a lieu. Une fête qui convoque par la mémoire ou le rêve des hommes réels ou rêvés et des hommes qui ont marqué l’histoire. Sous le prisme de ses yeux à elle.

La danse

La danse à deux et le corps qui bouge. L’homme sera comme analysé dans son corps et sa voix. Son identité. C’est quoi « être un homme » – si tant est que cette question peut encore se poser…

Natacha Régnier

Olivier Cruveiller

Jean-Baptiste Szézot

Heart monologues 

Heart monologues 

Une création de and avec Jasmina Bolfek-Radovani

et Delphine Salkin :  Co-direction artistique

Avec la musique et une performance en live de Atau Tanaka
Assistante : Emma Macpherson

Avec Bridget Knapper, Robert Šantek  : Lecteurs
et Daniel Loayza, Emma Macpherson (voix enregistrées)

Heart monologues » is a 30 min long multi-sensory recital based on Jasmina Bolfek-Radovani’s multilingual poem sequence « Heart monologues » containing thirteen poems in French, English and Croatian. The recital combined words of Jasmina’s poetry with recorded and live voices, sound, and musical track (“Heartbeat monitor”, Biorhythms, 2000) by the composer and performer of live computer music Atau Tanaka who performed one of his more recent pieces “Myogram” (Meta Gesture Music, 2017) live on stage using embodied musical interaction technologie.

Next dates : Pula (Croatia) – Galerija Makina 13 avril/april 2023

 

Heart Monologues fait partie du projet Unbound de Jasmina Bolfek Radovani 

La voix humaine / La parole seule

La voix humaine / La parole seule

Clara Inglese, actrice/chanteuse
Charly Delbecq, pianiste
et actrices/danseuses – distribution en cours
 
Mise en scène de Delphine Salkin
 
La Parole seule Avec l’Ensemble Hopper et Charly Delbecq au piano

Concert le 15 Novembre 2021 au Théâtre des Martyrs à Bruxelles
Dans le cadre du Festival Ars Musica
Production Ars Musica et Lettres en voix

Programme
Francis Poulenc – La Voix humaine de Jean Cocteau
Lukas Ligeti – livret La Parole seule de François Emmanuel

Avec
Clara Inglese (soprano)
Charly Delbecq (piano)
et l’Ensemble Hopper
Rudy Mathey (clarinette)
Roxane Leuridan (violon)
Ian-Elfinn Rosiu (violoncelle)
Rémi Lafosse (percussions)

Mise en scène
Delphine Salkin

La voix humaine s’est jouée en concert et est accessible dans cette version « concert » en diffusion. 
Mais nous préparons une future création théâtrale/opératique de cette version lyrique. 
La Voix humaine de Francis Poulenc, sur un texte de Jean Cocteau 
Une femme, seule, au bout du fil, face à la rupture et au silence de l’être aimé, tel est le sujet de La Voix humaine, œuvre magistrale signée Francis Poulenc et Jean Cocteau en 1959.
Une conversation, rythmée par des silences et des suspensions, qui passe de la tendresse à la passion, du calme au désespoir. Au fil des mots, le masque qu’elle s’est composé se fissure, reflétant inéluctablement le déclin de leur histoire.
 
Il s’agira d’une version théâtrale chantée de « La voix humaine » de Poulenc avec piano, et  le jeu dans l’espace, autant de la scène que de la voix et du corps. Un dispositif scénographie sera créé. D’autres femmes seules se promènent sur le plateau, toutes, un téléphone à la main…

Je suis Nijinski

Je suis Nijinski

de et avec Mathilde Laroque

« Je suis Nijinski » est un récit théâtral et chorégraphique, entre fiction et réalité, où la vie de femme et danseuse de Mathilde Laroque a croisé, le chemin de Vaslav Nijinski (1889-1950).  Il y est question d’amour et de folie, de chute et suspension, de sourires et de sauts, de sensualité et de guerres… Ce duo avec le spectre de Nijinski est une invitation à regarder le passé pour comprendre le présent et mieux anticiper le futur. Il convoque des souvenirs, des témoignages, des archives, des faits d’actualité, sur un ton qui laisse place à l’imaginaire et qui interpelle les spectateurs dans leur propre façon de regarder le monde.

Une production Made with heART en collaboration avec Nonumoï. Avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles – service pluridisciplinaire et le Centre neuropsychiatrie Saint-Martin.

Conception, écriture, danse et interprétation : Mathilde Laroque

Mise en scène : Delphine Salkin et Mathilde Laroque

Bande son et vidéo : Zoé Suliko Tabourdiot
Création lumière : Daniel Lévy
Régie générale : Valentine Bibot
Regard costume : Albane Roche Michoudet
Assistante : Zoé Budin
Voix off de Nijinski interprétée par Bogdan Zamfir 
Voix off du psychiatre Serge Mertens
Voix off de Lucien Legrand (1911-1991), professeur de danse à l’Opéra de Paris, extrait du disque « Une leçon de danse classique »
Avec des extraits des Cahiers de Nijinski et des images d’archives des ballets « L’Après-midi d’un faune » et « Le Spectre de la rose » (vidéo de Christian comte).
 
 
Recherche et étapes de travail accueillies au Quai 41, à l’espace Catastrophe, au BAMP, à la Librairie Nijinski, à l’institut Emile Jacques Dalcroze à Bruxelles, ainsi qu’au DELTA à Namur.
 

Actuellement, en 2022/23, nous proposons en tournée une version « performance » de 20 minutes du spectacle avec débat en lien au thème de la schizophrénie et de la danse dans ses effets sur les chaînes musculaires et le mental.

Toutes les infos :
http://www.madewithheartasbl.com/productions/

teaser performance : https://youtu.be/atFdvDac13I

DATES :

Performance à Bruxelles à La Librairie Nijinski le 31 octobre 2021 et au Centre Dalcroze le 11 février 2022

Création  (45 min) : Le 4 mai 2021 au Delta à Namur à 19h
18 avenue Fernand Golenvaux 5000 Namur
https://www.ledelta.be

Les 11 et 12 juin 2021 au Quai 41 à 18.30
http://quai41.be

Splendeur

Splendeur

de Abi Morgan, traduction Daniel Loayza

Création le 21 janvier 2020 au Théâtre de Sénart et à partir du 28 janvier au Théâtre 71 Malakoff

mise en scène de Delphine Salkin,
avec Christiane Cohendy, Roxanne Roux, Laurence Roy et Anne Sée

PRÉSENTATION

Dans un palais résidentiel d’un pays d’Europe de l’est, quatre femmes attendent le retour du dictateur chez lui. Elles parlent de Toy Story, de sacs Prada, de vodka-piment, du tableau qu’a peint le mari de l’une d’entre elles, un dictateur… Elles n’en pensent pas moins. Dehors la neige tombe, la guerre civile se rapproche.

Et le dictateur n’arrive toujours pas…

SPLENDEUR, OU LE MYSTÈRE DES VOIX MULTIPLES 

L’occasion qui les rassemble : la photographie d’un portrait officiel. Elles attendent. Elles se parlent. S’observent, s’épient, se mentent.

Et se souviennent… 

Mêlant les temps et les points de vue, ce quadruple portrait dramatique a la subtilité musicale d’un quatuor avec thème et variations. Il est signé Abi Morgan, l’une des scénaristes et dramaturges les plus en vue du monde anglo-saxon. 

Teaser vidéohttps://youtu.be/vmk_lNr5wrU

Texte Abi Morgan
Traduction, dramaturgie Daniel Loayza
Mise en scène Delphine Salkin
Assistée de Kelly Gowry
Son et compositions musicales Pascale Salkin
Lumières Daniel Lévy
Images et vidéo François Gestin
Costumes, scénographie Clémence Kazémi
Travail corporel Marion Lévy
Maquillage Sylvie Cailler
Assistante costumes Amélie Hagnerel
Construction décor Florent Fouquet, Philippe Evrard (Atelier Théâtre-Sénart)
Peinture Pelléas et Mélisande David Géry
Régie générale et plateau Jean Grison
Régie lumières Aurore Beck
Régie son Vincent Bonnet

A noter :

La tournée du spectacle a dû être interrompue en raison du covid et n’a pas pu bénéficier d’une reprise en raison de la crise sanitaire (et culturelle) et alors que le spectacle n’a pu être suffisamment vu par les professionnels.

Production déléguée Théâtre-Sénart, Scène nationale 

Coproduction Compagnie NoNuMoï / Théâtre-Sénart, Scène nationale / MC2 Grenoble / Théâtre de L’Archipel, Scène nationale de Perpignan / MA scène nationale – Pays de Montbéliard / MCB° – Maison de la Culture de Bourges, Scène nationale / Le Manège – Scène nationale Maubeuge / Théâtre 71, Scène nationale de Malkoff. Avec la participation artistique du Jeune théâtre national

Logo Jeune théâtre national

Avec l’aimable concours du Parc Instrumental de l’Orchestre national d’Ile de-France

Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques

Artcena
Abi Morgan est représentée en Europe Francophone par Marie Cécile Renauld, MCR Agence Littéraire. Remerciements au Théâtre de l’Odéon pour le prêt d’accessoires et de costumes.

extraits de presse : 

« Vertigineuse, fascinante, brillante, cette création française de la pièce Splendeur, à la Scène nationale de Sénart !

Et puis bien entendu, ce texte nécessite d’avoir sous la main quatre exceptionnelles comédiennes.
Je pèse cet épithète « exceptionnel ».

Il est des pièces auxquelles un critique est fier d’avoir assisté, et d’être l’un des premiers à avoir écrit un papier à son sujet.
C’est mon cas, avec Splendeur ! « 

SPLENDEUR, OU LE MYSTÈRE DES VOIX MULTIPLES

Splendeur est une matière à jeu assez extraordinaire. Chaque comédienne doit puiser dans l’ensemble de sa palette. Tantôt ces femmes se disent la vérité, tantôt elles se mentent (peu à peu, la vérité prend le dessus). Tantôt elles se situent dans l’instant présent (celui de l’occasion à saisir, ou du simple réflexe de survie), tantôt elles envisagent le sens de toute leur existence, voire leur position dans l’Histoire. Certains moments sont incarnés au premier degré. D’autres sont des commentaires en aparté sur ce que le personnage ressent, ou sur ce qu’il observe chez les autres. D’autres encore sont des récits, tantôt rétrospectifs (nous découvrons alors les racines cachées qui nourrissent le moment actuel), soit même prospectifs (nous entrevoyons alors sur quoi débouchera plus tard cette actualité, cette dernière après-midi à laquelle nous assistons, et qui s’avère être décisive).

Tous ces modes de jeu, intérieur ou extérieur, direct ou distancié, adressé ou non au public, concret ou stylisé, interfèrent ensemble au présent. Les récits, par exemple, ne se font pas au passé. C’est bien à une sorte d’étrange « sur-présent », à l’invention d’un super-temps théâtral que nous assistons. Un temps à la fois mental et objectif, intime et public. A la mise en commun (entre elles et avec nous) des souvenirs, des impressions, des réflexions de ces quatre femmes qui s’observent, se jaugent, se devinent et finissent par se comprendre et révéler leur vérité.

Touche par touche, nuance par nuance, l’image se fait plus précise. Chacune d’elles se fait mieux connaître. C’est comme l’apparition d’une photo, d’abord floue plus de plus en plus détaillée, dans un bain de révélateur. Ou comme la contemplation d’un tableau, où l’on ne distingue d’abord qu’un fouillis de lignes quasi abstraites, avant de voir s’organiser les plans et les figures, et d’interpréter enfin l’intention profonde de l’artiste.

Ou encore, comme la reconstitution d’un précieux vase brisé à partir de ses fragments. Ces fragments sont tranchants, brillants, à manipuler avec précaution. Ensemble, ils gardent le souvenir de leur forme première, qui ne sera jamais reconstituée. Mais tous ces éclats de cristal, à force d’être examinés encore et encore, deviennent ici comme les pièces d’un kaléidoscope mouvant où le fantôme du vase semble réinventé, un peu plus vivant à chaque combinaison.

Cette photo, ce tableau, ce vase se trouvent dans Splendeur. L’une des femmes, Kathryn, une journaliste, est venue prendre cette photo chez Micheleine. Une autre, Geneviève, est la veuve d’un artiste qui a peint ce tableau pour Micheleine. Quant à Gilma, la quatrième, elle a tenu, tient et tiendra entre ses mains ce fameux vase, ramené de Venise par Micheleine…

Une photo chez Micheleine. Un tableau pour Micheleine. Un vase de Micheleine. Tout paraît tourner autour d’elle. C’est vrai. Mais Splendeur fait de chaque rôle un centre en soi. Quel cadeau pour les interprètes. Delphine Salkin a su réunir, pour ce quatuor, une distribution exceptionnelle. La joie de voir jouer Christiane Cohendy, Roxane Roux, Laurence Roy et Anne Sée.

Daniel Loayza

Abi Morgan

Copyright Sarah Lee -To be used or reproduced only with express permission from photographer/ copyright holer [tel: 07930392407] Abi Morgan, playwright, writer. my media For Portrait of the Artist

Création au Théâtre Sénart (janvier 2020)

Cet absent-là

Cet absent-là

de Camille Laurens 

Lecture publique mise en scène, adaptation et création sonore de Delphine Salkin

 Création musicale ponctuelle  Pascale Salkin avec un environnement sonore ponctuel extrait d’une pièce musicale de Lukas Ligeti. 

Merci aux apports d’enregistrements sonores à Martin Troadec et Zoé Suliko

avec Natacha Régnier

Lectures publiques depuis la saison 21/22 :

  • Le 28 novembre 2021 à 18h30 dans la salle de théâtre de La Tricoterie à Bruxelles
  • Le 17 mars 2022 à 17h au Théâtre Marni à Bruxelles
  • Le 10 février 2023 à 18h30 à la Bibliothèque d’Ixelles à Bruxelles

L’amour est toujours à première vue, car si on n’aimait pas, on n’aurait rien vu.

Ce projet est né d’une envie commune de travailler ensemble, Natacha Régnier et moi, et de nous retrouver autour de l’écriture de Camille Laurens. Nous nous sommes rencontrées avec Camille aussi, nous nous sommes concertées et ainsi est née cette véritable collaboration à trois.

Durant le premier confinement, plutôt que d’écrire un dossier de production, je me suis mise au travail sur le texte de Cet absent-là (disponible chez Folio) en créant des « capsules » sonores brèves sous le titre « L’amour suspendu ». Tirées du texte, elles ont été réalisées à partir d’avril 2020 et diffusées comme une sorte de journal poétique du confinement sur le site Soundcloud : https://soundcloud.com/delphine-salkin/sets/lamour-suspendu-confinement/s-IjYl2EkwfaF
(voir plus d’infos sur cette page) 

Cela m’a permis d’entamer la collaboration avec Camille et Natacha et d’explorer une certaine façon de mettre en sons et en jeu son texte. Chemin faisant, j’ai toujours eu présent à l’esprit un objectif proprement théâtral : faire entendre ce texte magnifique à un public. Le laisser émerger et résonner en l’entourant de divers éléments. Rendre les absents présents par un environnement sonore et visuel apparaissant par bouffées, par bribes.

Pour Camille, l’écriture de son texte s’est ouverte sur une référence à L’Éducation sentimentale de Flaubert, pour dire l’apparition de l’amour. Toute apparition implique aussi une disparition, un effacement.

Delphine Salkin

Cet absent-là est le récit, la rêverie ou la confidence d’une femme hantée par la disparition.
Celle d’un enfant dramatiquement perdu, d’un être aimé qui échappe.
Celle de l’amour.

Une femme nous raconte les absents de sa vie et nous renvoie à l’absence qui habite l’existence de chacun d’entre nous.
Au fil de mots qui s’appuient sur des « figures » – des images photographiques dont les contours semblent eux aussi disparaître – nous entrons dans le labyrinthe d’une pensée inattendue, élégante et profonde qui nous retrace la silhouette floue, parfois précise, d’une vie passée, mais aussi les traits d’un amour à venir, à vivre.

Ce texte met en suspend des moments de vie, comme un arrêt sur image et qu’il s’agit toujours de questionner l’amour. L’amour naissant, l’amour possible, l’amour à l’arrêt, l’amour disparu.

Les lectures publiques sont disponibles en achat dans des théâtres ou bibliothèques. 

Chaque texte est en effet découpé comme si nous avions des clichés qui deviennent visibles sous nos yeux dans un bain de révélateur avant de se dissoudre à nouveau dans le noir. Comme autant de remémorations, d’apparitions qui surgissent puis s’estompent dans l’oubli. La lecture se construit selon ce rythme, pour nous emmener dans le monde d’une pensée sensible qui  s’élabore et d’un amour qui se découvre.

Un amour qui disparaît, lui aussi.

Delphine Salkin

Intérieur Voix

Intérieur Voix

Première Création Décembre 2015
Deuxième Création Décembre 2019 au Théâtre du Rideau de Bruxelles

Un spectacle de et avec Delphine Salkin, Pierre Sartenaer, Raymond Delepierre et Isabelle Dumont

Collaboration et conseils artistiques : Stéphane Olivier et Daniel Loayza.
Scénographie, accessoires, costumes : Catherine Somers

Création lumières : Daniel Lévy
Création et montage sonore : Raymond Delepierre
Images vidéo : François Gestin et Delphine Salkin

Lorsqu’on perd la voix – plusieurs années -, on se rend compte à quel point elle nous était naturelle et combien on faisait corps avec elle. On se rend compte de sa valeur, de ses ressources et des joies d’en disposer. La retrouver a été une des émotions les plus fortes de ma vie et je tiens à la partager.

SEPT ANS DE MALENTENDUS. MAL ENTENDUE.

« En 2001, alors que j’interprète à Montréal le rôle d’Athéna dans l’Orestie d’Eschyle, je sens soudain ma voix se briser. Mais je la récupère en quelques secondes. Puis le lendemain, la même chose se produit. En fait je n’y avais même pas prêté attention. Ce sera plus tard que je me souviendrai de ces premiers signes de ma voix qui me lâchait… Après ces deux dernières représentations de notre tournée québécoise, c’était en 2001, j’ai perdu vraiment la voix : aphone comme on dit… Je ne savais pas encore que c’était là le début d’une série d’épreuves qui me conduiraient deux opérations plus tard, à vouloir témoigner d’une expérience difficile et douloureuse : celle de la perte de ma voix qui a duré 7 ans. »

Delphine Salkin est allée à la rencontre de professionnels de la voix, qu’ils soient du domaine médical ou artistique, elle a accumulé des matériaux sonores et visuels, surprenants, drôles, instructifs.

Avec ce spectacle, elle retrouve le chemin du plateau et a imaginé, avec ses partenaires, la chronique d’une voix perdue et retrouvée. Comme un hommage à la beauté fragile de la voix, de toutes les voix.

« Ce que j’ai perdu en premier, c’est la communication. Ce qui m’était naturel et particulièrement facile, ne l’était plus. J’ai perdu mon travail – ce qui était lié. J’étais comédienne. Ce qui devait être passager – deux ans selon les témoignages recueillis- dans mon cas a duré 7 ans et même davantage si on y ajoute les deux années de rééducation orthophonique. 10 ans de ma vie semblent avoir été socialement effacées.

Durant toutes ces années, je me demandais comment une telle chose avait pu m’arriver et comment sortir de ce cauchemar. J’éprouvais un isolement difficile à exprimer (et pour cause) car les autres et même mes proches ne mesuraient pas l’étendue de mon problème. J’avais perdu la voix, et avec elle ma vie sociale, mon autonomie financière, la légèreté de la communication avec les amis, le boulanger, le conducteur du bus. Même chantonner sans y penser m’était impossible… Les relations s’envolaient me faisant disparaître des écrans sociaux. En perdant ma voix, j’avais perdu mon métier : le théâtre. »

« Perdre sa voix. Perdre sa voix lorsqu’on est acteur. Et la perdre durant sept ans. Comme frappé par un sortilège. Delphine Salkin nous invite à parcourir avec elle le sentier qui l’a menée à perdre et à retrouver cette chose si intime et si universelle à la fois. La voix nous apparaît comme une évidence. Ce n’est que si elle nous est retirée que nous prenons pleinement conscience de son caractère précieux. La voix, c’est la parole, c’est le chant, c’est comme un don des dieux. Le voyage de Delphine au pays sonore devait fatalement aboutir au Rideau de Bruxelles, théâtre où la parole occupe une place centrale. »
Michael Delaunoy,
Directeur du Rideau de Bruxelles
Chaque voix humaine est unique. Elle est notre visage sonore. Qu’est-ce que ses blessures peuvent trahir ou raconter ? « Absolument charnelle, entièrement psychique, telle est la voix, toujours à la limite du corps et de l’esprit, de l’intime et du social, du soi et du monde. La voix s’enracine dans le corps et s’en échappe. De toutes les substances corporelles, elle est l’émanation la plus intense. Parler ou chanter, c’est s’adresser à quelqu’un, se faire connaître dans sa présence, sa souffrance, son interrogation ou sa volonté. »
Lydia Flem
extraits de LA VOIX DES AMANTS, Seuil, 2000

ARCHIVES
Différentes étapes de création

A GENNEVILLIERS EN 2009/10 : ÉCRITURE ET PREMIÈRES RÉPÉTITIONS

Octobre 2010 :
présentation d´une première étape de travail dans le cadre des “Produits frais” à la MDC (Maison du Développement Culturel) après 10 jours de répétitions et de recherches sonores.

Avec : Michel Cochet, Isabelle Dumont, Debra Reynolds, Violaine Bartélemy.
Administration : Isabelle Canals

Produits-fraisIntérieur-voix

AU NOUVEAU THÉÂTRE DE MONTREUIL EN JANVIER 2011

Après 15 jours de répétitions :
maquette présentée pour les professionnels : Installation déambulatoire visuelle et sonore puis 45 minutes de spectacle mis en scène par Delphine Salkin.

Avec Michel Cochet, Isabelle Dumont, Debra Reynolds, Violaine Bartélemy.
Lumières : Georges Lavaudant
Création sonore du spectacle et de l’installation : Pascale Salkin et Delphine Salkin.
Compositions musicales : Pascale Salkin.
Création vidéo : François Gestin et Delphine Salkin.
Montage et régie vidéo : François Gestin.
Administration : Isabelle Canals

PREMIÈRE CRÉATION À BRUXELLES EN 2015

Affiche_Interieur_Voix

A reçu en 2015 le Prix de la presse belge de la meilleure création artistique et sonore (2014) en Belgique.

La création documentaire radiophonique a été nominée au Prix Europa (Berlin) en 2012

PRESSE

Une voix, c'est une présence. Une voix, c'est une identité. C'est une séduction, c'est une façon d'attraper l'autre, de toucher l'autre. Une voix c'est un sens. En la perdant, j'avais l'impression de perdre le monde 

Vidéo télévision émission théâtres-moi

Sous la ceinture

Sous la ceinture

de Richard Dresser – Traduction Daniel Loayza

Un spectacle de Delphine Salkin, avec Olivier Cruveiller, Jean-Philippe Salério, François Macherey

RÉSUMÉ DE LA PIÈCE

Trois hommes dans une parabole satirique, un huis-clos où l’hilarité et la vivacité, loin de nuire à la gravité du propos, lui donneraient plutôt un relief inattendu.

Quelque part au milieu d’un désert, un nouveau venu – Dobbitt – vient prendre son poste de Vérificateur et fait la connaissance de son collègue Hanrahan, avec lequel il lui faudra partager une chambre. Hanrahan voit d’emblée en Dobbitt un rival et le traite comme tel.

A ses yeux, il est essentiel de le dégoûter tout de suite, afin que Dobbitt se décide, et le plus tôt sera le mieux, soit à repartir, soit à se suicider (il semble que tel ait été le triste sort du prédécesseur de Dobbitt).

Dans ce but, Hanrahan déploie d’entrée de jeu des trésors d’odieuse mauvaise foi, de méchanceté, de mesquinerie humiliante, de logique psychotique, et peu s’en faut que ses efforts pour rendre l’autre fou ne soient couronnés de succès.

De son côté, Dobbitt est plutôt du genre conciliant. Pour son propre bien comme pour celui de la compagnie, il se montre toujours prêt à y mettre du sien, à faire un geste pour éviter tout conflit, étouffer dans l’œuf les équivoques malsaines et ne pas être pris pour un lèche-bottes hypocrite et ambitieux. Bien entendu, leur supérieur hiérarchique, le glauque Merkin, trouve autant de plaisir que d’intérêt à souffler sur les braises.

Que faire d’autre, dans ce désert anonyme, pour passer le temps ?

CRÉATIONS ET REPRISES

Créé le 29 janvier 2013 au TNBA (jusqu’au 9 février)
Repris du 16 au 27 avril 2013 au Théâtre Varia à Bruxelles,
les 22 et 23 novembre 2013 au Théâtre 95 (Cergy Pontoise)
et du 1er au 11 avril 2014 au Théâtre des Célestins.

Metteur en scène : Delphine Salkin
Scénographie : Barbara de Limburg
Création sonore et compositions musicales : Pascale Salkin
Création Lumière : Daniel Lévy
Création costumes : Catherine Somers
Traduction et conseils dramaturgiques : Daniel Loayza
Administration : Isabelle Canals

Avec :
Olivier Cruveiller – Jean-Philippe Salério – François Macherey

Coproduction : TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Théâtre 95 à Cergy Pontoise
Avec l’aide à la création du Centre National du Théâtre et l’aide à la création de la Spedidam pour sa bande originale

Avec le soutien du Théâtre Varia à Bruxelles, de l’Odéon – Théâtre de L’Europe et du Théâtre de Gennevilliers

L’Auteur est représenté dans les pays de langue française par l’Agence MCR, Marie Cécile Renauld, Paris en accord avec The Gersh Agency, New York.

Le texte de la pièce est publié aux Éditions Actes Sud-Papiers.

EXTRAIT DU SPECTACLE

Théâtre 95 à Cergy-Pontoise

Théâtre Les Célestins à Lyon